Dans une brève allocution, Mohamed Mebtoul a tracé la trajectoire du GRAS (Groupe de recherche en anthropologie de la santé) créé en 1991. Pre nant un raccourci, il dira que ce groupe compte quelque 80 personnes entre chercheurs, chercheurs associés et étudiants en magister, alors qu'il n'a démarré, d'une manière informelle, qu'avec 4 chercheurs. Actuellement le GRAS dispose d'un laboratoire au sens premier du terme, alors qu'il a commencé dans une cuisine du siège de la post-graduation. Ce groupe a pu s'inscrire dans un réseau de recherche internationale, signe de sa reconnaissance en tant que pionnier dans son domaine sur le plan maghrébin. Le recteur de l'Université d'Es-Sénia a laissé entendre que la production scientifique du GRAS l'autorise à prétendre aux crédits que l'Etat offre aux laboratoires de recherche. Cette première journée des portes ouvertes a été aussi l'occasion pour l'équipe «famille et santé» de présenter ses travaux en cours de réalisation et qui portent sur «la politique alimentaire et le diabète». Les deux magistrantes qui mènent ce travail ont essayé de démontrer que le diabétique se comporte en tant qu'acteur et non en tant que malade puisqu'il compose avec la logique médicale et la logique ludique. Mais d'ores et déjà, la présentation des travaux de l'équipe «Sexualité et société» prévue demain est très attendue. Pour rappel, le GRAS a réalisé une enquête sur la sexualité des jeunes pour le compte d'ONUSIDA.
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Posté Le : 06/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ziad Salah
Source : www.lequotidien-oran.com