Algérie

Le grand stress des cadres !



Le grand stress des cadres !
Qu'est ce qui se passe dans la wilaya de Mascara ' Un coup de semonce. Un simple coup de semonce, nous discourra-t-on.
Une manière d'avertissement destiné à montrer qu'en matière de l'incompétence l'ère du n'importe quoi est désormais révolue. Tempête au sommet de la gouvernance locale ! Emoi dans l'énarchie ! Un simple article «d'opinion» paru dans un quotidien national la semaine dernière a provoqué une onde de choc qui, depuis, n'en finit pas d'ébrouer la ploutocratie au niveau de la wilaya de Mascara. L'affaire, si on ose le dire, a mis en lumière un malaise, ou l'élite de l'administration est entrée, pour longtemps, dans l'ère du soupçon et des remises en cause. A l'heure actuelle, le puzzle est trop compliqué dans sa configuration scandaleuse pour être recomposé vu les électrochocs tant chez la plupart des directeurs d'exécutifs que dans la sphère des cadres y compris les fonctionnaires de la wilaya, qui sont mis à rude affliction. Ou il est désormais question de moraliser une pratique et de stopper une dérive sur la controverse relation de travail entre le commis de l'Etat et ses proches collaborateurs, qui connaissent depuis presque une année de pouvoir dans la wilaya de Mascara, des hauts et des bas. Plusieurs accrocs ont été dénombrés, faisant état d'assaut de comportement dégradant sur tous ce qui meut, il manque de l'humain dans le management de la fonction publique, ou certains commis de l'Etat ne savent pas quoi faire devant des cadres de l'exécutif et de l'administration par tant de reformes. Grimper dans la hiérarchie de wali n'est pas toujours lié aux compétences, certains ont accédé à ce type de poste sans avoir les outils nécessaires pour gérer une situation de profond changement, à l'exemple de ce qui se passe dans la wilaya de Mascara. Donc, ils ne font rien. Il faudrait donc, au contraire, «réapprendre» aux commis de l'Etat à accompagner les responsables de l'exécutif et les cadres de l'administration dans les évolutions du secteur public. Responsables, cadres, fonctionnaires, tous statuts confondus, à l'exemple des chauffeurs et autres agents de sécurité se font sasser comme des veules dans l'enceinte de la wilaya et autres réunions humiliantes, digne d'une tauromachie administrative. Aujourd'hui encore, ces dérivations abaissantes et les pratiques qu'ils sanctionnent suscitent chez les intéressés des débats aussi passionnés que contradictoires. Scandaleux et dangereux sur cette vague de moralisme qui assomme une élite déstabilisée par les conditions de travail déplorables, à l'exemple du directeur de l'hydraulique, M. Abouni Abdelkrim, un ingénieur, issu de l'ex-URSS, qui a été à plusieurs reprises injustement malmené, humilié par le premier magistrat de la wilaya, et ce, pour des considérations biscornues et dont le premier responsable de l'hydraulique l'encaisse comme une contrainte vécue qui s'apparente à un enfermement. Dans ce contexte déplorable, il parait que le tout nouveau wali a demandé le départ du directeur de l'hydraulique et une proposition a été adressée au département de M. Sellal pour appréciation. Sous le pavillon honorable de la mobilité se cache une étrange marchandise où des rentiers de la politique de l'assemblée populaire de la wilaya, y compris communale au niveau local, qui se dit proche du sérail, se sont appropriés le pouvoir décisionnel de répartir la manne financière des marchés publics, qui se sont accaparés du système de notation pour régler leurs comptes à la caisse et du coup, induire en erreur le premier responsable de la wilaya, via la calomnie et le mensonge. Le système du «donnant-donnant», qui constitue un moyen de remettre en cause la logique méritocratique de l'impuissance de l'Etat au niveau local à répondre aux requêtes des population, est curieusement propulsé comme un théâtre à la Vaudeville semblable à un feu de paille pour ébahir la galerie des oisifs, à l'exemple du retard incommensurable dans la distribution des logements. Ce qui se passe à la wilaya démontre cette culture propre aux armées qui est confondue avec celle de la Fonction publique civile et dont le tout nouveau wali a demandé le départ d'une élite non négligeable, qui, parait-il, n'est pas à la hauteur de la mission qui lui est dévolue. L'énarchie se pâme. Le nombre de mises en indisponibilité, congés de maladie, demandes de mutation et autres départs en retraite des directeurs d'exécutifs et cadres est en nette élévation, à l'exemple du chef de daïra de Mascara qui a déposé un certificat médical de convalescence émanant d'un psychiatre assermenté. Pour rappel, il est important au passage de noter que la wilaya a enregistré le passage d'au moins cinq chefs de cabinets en l'espace de huit mois. Ces mutations ont eu d'énormes répercutions sur le travail des cadres où beaucoup se sont plaints que la mission qu'ils avaient en tête en arrivant à la wilaya de Mascara ne correspondait pas du tout avec ce qu'ils faisaient au quotidien.


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