La pièce de théâtre «Khatini», du théâtre régional de Mostaganem, a remporté le Grand Prix du Festival national du théâtre professionnel (Fntp) et celui de la meilleure scénographie de cette 14e édition qui a pris fin dimanche au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (Tna).Le spectacle «Khatini», mis en scène par Ahmed Rezzak, qui en a assuré également la scénographie, est un vaudeville qui plaide pour la jeunesse et dénonce les sociétés archaïques.
Déroulé du palmarès
Le Prix du jury a été attribué à la pièce de théâtre «Nestenaw Fel Hayt» (nous attendons le mur), produite par l'association culturelle «Numidia» de Bordj Bou Arréridj et mise en scène par Halim Zeddam sur un travail de sa plume, tiré des textes «En attendant Godot» de Samuel Beckett et «Fendo et Lis» de Fernando Arrabal.
Le Prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à Bouhedjar Boutchiche pour son rôle dans la pièce «Khatini» du T.R de Mostaganem, alors que celui de la meilleure interprétation féminine est revenu à Nejla Tarli pour son rôle dans «Aramil» du T.R de Constantine. La pièce de théâtre «Sekkoura», produite par le T.R de Souk Ahras et mise en scène par Ali Djebbara, a décroché le Prix de la meilleure mise en scène et celui de la meilleure création musicale de Mohamed Zami, alors que la Prix du meilleur texte est revenu à Mahi Benamara dans «Es'Sefqa» produite par le T.R de Tizi Ouzou.
Par ailleurs, le jury du 14e Fntp présidé par Habib Boukhalifa a décidé de deux distinctions supplémentaires, les Prix des meilleurs espoirs, masculin et féminin, revenus ex aequo pour les deux catégories, à Mustapha Meratia pour son rôle dans «Arlequin, valet des deux maîtres» du T.R d'Oran et Riad Djefaflia pour son interprétation dans «Sekkoura» du T.R de Souk Ahras, ainsi qu'à Chaïma Ourad pour son rôle dans «Sekkoura» et Yasmine Abassi pour son interprétation dans «Aramil».
Deux distinctions supplémentaires
Déroulée dans le strict respect des mesures de prévention sanitaire, la cérémonie de clôture a accueilli auparavant, des hommages rendus à l'écrivain dramaturge Mohamed Bourahla et au chanteur algérien d'expression kabyle «El Hasnaoui Amechtouh» (le petit El Hasnaoui), Madjid Ait Ramdane de son vrai nom, appuyés par de cours documentaires sur leurs parcours respectifs.
Le public présent a pu également assister, 35mn durant, avant la remise des prix, à un extrait d'une comédie musicale au titre, «Le cadavre», du T.R de Constantine, mise en scène par El Hadi Guerra et interprétée par Hala Abdi et Billel Bouberd qui en a également assuré la conception chorégraphique, un spectacle de danse contemporaine qui raconte les rêves des jeunes de devenir des stars.
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Posté Le : 24/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com