Algérie

Le «grand n'importe quoi» a commencé !



Au moment où le président de la SSPA claironne à qui veut l'entendre que le MC Alger est en situation de faillite et qu'il ne peut plus offrir des salaires, ni de primes d'ailleurs, mirobolants à ses joueurs, on apprend que le staff technique de l'équipe première n'a pas reçu le moindre centime depuis voilà 4 mois.Dans une semaine, dimanche prochain, le Doyen soufflera sa 100e bougie. Sans tintamarre ni fracas. L'équipe première n'a rien offert à ses fidèles supporters, ni à ses dirigeants, le bonheur extrême que peut procurer un titre, un trophée, pouvant constituer un «Neiman» pour déclencher l'ambiance, la liesse parmi le peuple du Mouloudia.
Une saison, une autre, à oublier pour un club qui souffre d'un manque d'assistance de ceux-là mêmes qui ont à charge de mener ses affaires avec doigté et professionnalisme. Avec un vécu de 100 ans, dont 44 ans sous pavillon Sonatrach, le club algérois a «bricolé». Et continue d'être dirigé comme une épicerie de campagne.
Si Amar Brahmia, investi de cette mission en avril dernier de mener transitoirement la baraque mouloudéenne, reconnaît que le MCA est en situation de faillite, lui l'enfant du système de la firme pétrolière, c'est qu'il dit vrai. Plus vrai que certains le pensent.
Mais de là jusqu'à oublier que les membres du staff conduit par Nabil Neghiz, entraîneur revenu à la barre technique des Vert et Rouge au même moment que la «promotion de l'ancien manager de Noureddine Morceli, n'ont pas touché le moindre centime, salaires et primes, ces 4 derniers mois, soit depuis le retour de Neghiz et ses assistants, c'est un peu se délester de ses responsabilités.
Une fuite en avant criante et un «dribble» de trop. On ne peut raisonnablement monter au créneau pour dénoncer les salaires et les primes des joueurs et les honorer au dernier centime et ignorer que ceux qui veillent à la préparation de ce groupe dit professionnel ne soient pas payés. C'est vrai que le Mouloudia d'Alger est le club qui développe le plus de paradoxes dans le paysage du football national mais une telle gabegie ne peut se nourrir éternellement de contradictions et de mensonges.
Si le MCA n'a pas réalisé ses objectifs, en avait-il réellement, le fiasco porte une signature collective. Joueurs, entraîneurs et dirigeants sont tous à blâmer. Et à qui il faudrait des comptes pour cette nouvelle saison à blanc. Faire porter le chapeau à l'entraîneur, à certains trublions, ou une partie de l'effectif ne serait alors qu'une belle entourloupe pour couvrir les insuffisances managériales d'un staff dirigeant qui a, en quatre mois, sanctionné tout le monde et le Mouloudia en premier. On ne vire pas, à titre d'exemple, quatre éléments de l'équipe à une période cruciale de la saison pour les faire réintégrer en fin de saison, lorsque la caravane aura pris de l'avance.
Le MCA a perdu ses objectifs par la grâce des génies qui se lèvent un beau matin et se lancent dans un «projet» de vider la coquille de sa substance... N'est-ce pas Neghiz '
M. B.


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