Algérie

Le grand mensonge



Les médias français s'acharnent sur l'Algérie
Les Algériens ont renouvelé leur confiance à leur président. Ils sont souverains dans leur pays et n'ont de leçon à recevoir de personne.
Une insidieuse campagne est menée dans des médias français dépeignant l'Algérie comme un pays fermé, mystérieux, sclérosé et à deux doigts de l'asphyxie politique et économique. Des articles de presse, des sujets télévisés et autres «témoignages» de quelques intellectuels «au-dessus de tout soupçon» sont distillés à doses «homéopathiques», histoire de convaincre certains lecteurs et téléspectateurs «précis» d'une situation de blocage total en Algérie. Il semble que les «tireurs de ficelles» aient fait évoluer leur mode opératoire. Les critiques, plus «méchantes» que jamais, ne viennent désormais plus de milieux ultras français, ni d'islamistes aigris, mais de personnes «très crédibles» qui se sont construits une solide réputation, loin des idéologies dominantes.
Cette manière de mettre une nouvelle lumière sur l'Algérie est, faut-il le souligner, astucieuse. On ne pourra désormais pas appeler à la «main étrangère». La démarche est donc novatrice au plan de la communication et amène le public «précis» à se poser des questions de plus en plus «pointues» sur ce pays qui «refuse de changer son président et se complait dans une forme d'attentisme», que les voix «autorisées» s'empressent de qualifier de suicidaire. Ils y apportent leurs arguments. En fait d'argument, justement, tout ce «beau monde» mobilisé par la sphère médiatique française s'intéresse à la seule succession à la tête de l'Etat. Les chroniqueurs, journalistes et auteurs dissèquent le système algérien à l'aune d'une seule personne, le président de la République. L'homme est malade, tout le monde le sait. Et aucun Algérien ne dit le contraire. Mais ce qui plaît dans la maladie du chef de l'Etat, c'est cette «ouverture» qu'elle offre pour accabler tout un pays, voire un peuple, que ces médias qualifient indirectement de «faiblard», en s'appuyant justement sur les propos de ces intellectuels.
La question de la «succession» ne suffit pas pour alimenter un discours censé reposer sur un raisonnement objectif. En effet, on pourrait répondre à cette faune de détracteurs que les Algériens ne se plaignent pas de cet état de fait. Ils ont renouvelé leur confiance à leur président. Ils sont souverains dans leur pays et n'ont de leçon à recevoir de personne. Ce sont ces Algériens qui ont enfanté une nation, après un million et demi de martyrs et sauvegardé leur République au prix de dizaines de milliers d'autres martyrs, renforcé leur cohésion sociale, en la payant avec 126 martyrs du printemps noir. Les Algériens ont vécu leurs printemps et s'en sont sortis, blessés, fatigués, mais fiers de leur nation et de leur résistance. Aucun de ces intellectuels n'évoque le poids des épreuves endurées par les Algériens. Pourtant, ils sont de ce peuple. C'est un mystère à lever un jour. Mais là n'est pas le propos.
Ce qu'il y a à retenir dans cette charge à répétition, c'est l'amoncellement de «preuves» pour accréditer leur thèse sur l'influence très négative sur le pays qu'exerce la maladie du président de la République. On évoque des expressions-bateau, genre opacité, corruption généralisée, clientélisme, pauvreté extrême....bref, des clichés qui font tilt dans la tête des lecteurs et des téléspectateurs. Ils n'apportent aucun chiffre et s'ils le font, c'est un pur mensonge. Dire que le chômage a atteint 50% en Algérie, comme l'a souligné l'un de nos intellectuels, n'est qu'un petit exemple de ces fausses informations qu'on distille à longueur de colonne et de temps d'antenne. La vérité est bien entendu à dix mille lieux de leurs «preuves».
L'Algérie ne se résume pas à son président. Ce dernier a certes beaucoup compté dans l'histoire récente du pays. Il a proposé un pacte portant sur la Réconciliation nationale. Les Algériens l'ont adopté et en font, jusqu'à ce jour, l'axe central de leur cohésion retrouvée, après une décennie de violence. L'important pour la société est la consolidation de son unité et la construction d'une économie diversifiée, forte d'une dimension sociale, d'ailleurs assumée par le président de la République. Les voix algériennes mobilisées par les médias français, parlent à ce propos, d'une économie en faillite totale. Peut-on croire à cette thèse, lorsqu'on apprend que Renault, Peugeot, Volkswagen investissent des centaines de millions d'euros dans des usines, destinées à terme, à être de véritables unités de production' Ces trois constructeurs ne sont, en fait que la partie apparente de l'iceberg de l'économie algérienne d'aujourd'hui. Des cimenteries, des complexes sidérurgiques et des complexes miniers d'une valeur globale de plus de 10 milliards de dollars ont vu le jour, ces trois dernières années. Peut-on parler d'une économie exsangue qui continue à faire de la croissance trois ans après le contre-choc pétrolier' On avait prédit, l'hyperinflation et l'explosion du chômage en 2015, puis en 2016 et en 2017. Au plan économique, l'Algérie avance à pas assurés, même si cela ne se voit pas encore dans les chiffres de la douane. Ce ne sont pas là des mots creux, mais des faits. Toutes les usines citées existent bel et bien. Il n'y a rien d'inventé dans ces propos.
Qu'est-ce qui gêne nos quelques intellectuels pressés d'en découdre avec le chef de l'Etat' Le fonctionnement des institutions' Ils ne le diront jamais, mais derrière le président, elles existent bel et bien. Elles sont républicaines et démocratiquement élues. Les dernières élections locales en témoignent. Ce sont ces institutions qui font tourner le pays. Elles le font tourner selon des procédures légales, votées par des Assemblées élues. Tout acte gouvernemental renvoie à une législature stricte, des décrets, des circulaires.... L'Algérie n'est pas une République bananière, comme le suggèrent ces intellectuels.
Cela dit, tout n'est pas rose dans le pays. Il y a des attentes sociales, des luttes syndicales à mener, un travail politique à faire auprès de la société. Il faut en finir avec la harga, l'abstention aux élections et autres maux sociaux, politiques et économiques. L'Algérie n'est certes pas le paradis, mais elle n'est certainement pas ce «pays de fous» qui nourrit le fantasme de ces intellectuels qui, parce qu'ils broient du noir, pensent que tous les Algériens leur ressemblent.
Cela pour les détracteurs conscients ou pas. Pour ceux qui font «voyager» cette image détestable du pays, ils finiront par reconnaître leur défaite un jour ou l'autre. Ce sont ces mêmes médias qui traitaient la Chine de pays fermé, corrompu et sclérosé. Ils dépeignaient un faux tableau. Aujourd'hui, ils font des «courbettes» à l'Empire du Milieu. L'Algérie, c'est la Chine de l'Afrique et tous ses détracteurs l'apprendront à leurs dépens.


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