Se focalisant sur l'activation des leviers économiques susceptibles de concrétiser les nouvelles stratégies pour la relance de l'appareil industriel, en vue d'aboutir à une diversification effective et conséquente de l'économie nationale, la récente réunion du gouvernement s'est penchée sur «sur les perspectives de relance de la filière nationale des industries électriques et la promotion des exportations des équipements et services, issus de cette filière. le choix de cette filière est motivé au regard des opportunités que lui offre le marché national, suite au développement des capacités nationales de production, de transport et de distribution de l'énergie électrique qui constituent des atouts pour le développement et l'émergence de cette filière», selon le communiqué des services du Premier ministère. Une voie qui s'est confirmée sans ambiguïté ces derniers années, dans la mesure où l'expertise algérienne en matière de transport et de distribution de l'électricité a vu un essor qui a porté le déploiement des produits et services algériens, en force sur les pays africains. Les expériences réalisée par le groupe Sonelgaz en attestent à plus d'un titre, du fait que sa présence en Libye, en Mauritanie, au Mali, au Niger et demeurent des plus prometteuses, pour atteindre des marchés comme celui de la Cedeao, où la couverture électrique ne dépasse les 40%. Il y a lieu de préciser que cette stratégie repose également sur un tissu de près de 120 entreprises spécialisées dans le domaine, dans le cadre du partenariat public-privé, et notamment sur une capacités d'intégration qui ont permis de réaliser des avancées remarquables en matière de fabrication d'équipements tels que la câblerie ou les turbines. Des atouts à valoriser pour confirmer cet essor, qui devient un facteur de diversification économique, de création de richesse et d'emplois, mais également une force de frappe en matière d'exportation qui ne cesse de se confirmer, comme le relève le communiqué indiquant que «ce choix est également motivé au regard de la diversifié et la qualité des produits et équipements électriques fabriqués localement qui offrent des opportunités d'exportation et de diversification de notre économie hors hydrocarbures». Il faut dire que de telles réalisations ne manqueront pas d'acter les effets d'un changement notable en matière de gestion et développement, en totale rupture avec les anciennes pratiques, où la dépendance, des hydrocarbures avait complètement anesthésié l'esprit d'initiative et la recherche de vision à long terme. Bien que ce ne soient là que les prémices d'une nouvelle politique, qui se dote des moyens et outils pour sortir l'économie nationale du marasme qu'elle connaît depuis des décennies, il n'en demeure pas moins que l'expérience de la filière des industries électriques, pourrait être une référence à suivre pour les domaines industriels. Sur un autre plan,il a été présenté, lors de cette réunion «un projet de décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif n 20-312 du 15/11/2020, portant conditions et modalités d'octroi de l'autorisation de dédouanement des chaînes et d'équipements de production rénovés, dans le cadre d'activités de production de biens et de services. Les amendements introduits visent à simplifier davantage les procédures d'octroi des autorisations de dédouanement des chaînes et des équipements de production rénovés».
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Posté Le : 29/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali AMZAL
Source : www.lexpressiondz.com