Algérie

Le grand cafouillage


Livré à lui-même et à la seule volonté de quelques dirigeants qui tentent de pallier au plus urgent, le CRBEM, qui se prépare depuis quelques jours sous la conduite d'un entraîneur adjoint, traverse une grave crise qui risque de renvoyer aux calendes grecques ses aspirations à une accession en DII dans le sillage des réformes annoncées cette saison. Les déclarations recueillies auprès de certains dirigeants ne sont guère rassurantes quand on évoque la situation en termes francs et directs, qui est « réellement catastrophique au sein de cette équipe qui ne dispose d'aucune structure administrative ou technique digne de ce nom ». A une question sur le rôle du président dans le contexte de cette crise, un de nos interlocuteurs lance sans ambages : « Nous n'avons pas de président ! » laissant entendre que le premier responsable de cette équipe est loin d'être soucieux de ce qui se passe au sein du club-phare d'El Milia. D'ailleurs, le même son de cloche a été entendu dans les propos tenus par l'entraîneur Mahdi Rachid qui a dit avoir quitté officieusement cette équipe, en attendant de confirmer son départ si les choses ne s'arrangent pas, selon ses dires. Notre interlocuteur s'est dit très peiné par la situation que traverse cette équipe qui ne mérite pas, selon ses propos, de subir un tel sort à un moment, a-t-il précisé, où la moitié des clubs de l'inter régions est appelée à accéder en division deux. Il semble, toutefois, qu'aucun sérieux n'a accompagné la reprise des entraînements, entamés, faut-il le dire, dans des conditions d'improvisation, d'abord sous la conduite de Mahdi Rachid qui a tenu une seule séance d'exercice pour les joueurs avant de partir. Pour pallier au plus urgent, la mission de préparation de l'équipe a été confiée à Brahim Boudechicha, l'entraîneur adjoint. Interrogé sur les conditions actuelles de son équipe, le président Mabrouk Bouterra a réfuté ces déclarations, affirmant que « c'est le président de la section football, qui veut tout accaparer et qui est derrière cette campagne de dénigrement dont est victime l'équipe ». Au sujet de l'entraîneur, notre interlocuteur a indiqué que « (celui-ci) a voulu marquer son mécontentement au sujet des trois mois de salaire qu'il n'a pas perçus et non pas pour protester sur les conditions de préparation de l'équipe ». Toutefois, l'assemblée générale extraordinaire, qui devait se tenir lundi dernier pour débattre de cette situation de crise et statuer sur le cas des membres démissionnaires du staff dirigeant a été reportée à une date ultérieure.
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