Algérie

Le grand bourbier (VIII)



Le grand bourbier (VIII)
Comme le dit très justement Pouchiline, un report du référendum à une date indéterminée aurait été l'équivalent d'une annulation pure et simple. Les dirigeants de la République de Donetsk auraient perdu toute crédibilité auprès de la population.Avant même que la nouvelle du maintien des deux référendums ne soit connue, le nazi de « Svoboda » Andriy Parubiy, chef du Conseil national de «Sécurité» et de «Défense» de la junte criminelle de Kiev, annonce la poursuite des opérations militaires dans l'est du pays. Pour montrer qu'il ne plaisante pas, le régime envoie ses mercenaires reprendre (ou tenter de reprendre) la mairie de Marioupol. A propos de l'élection présidentielle (illégale) du 25 mai, la candidate Ioulia Timochenko déclare : « Si je ne suis pas élue - et je sais que je n'ai qu'un concurrent -, il y aura une troisième révolution en Ukraine... (après la « révolution orange » de 2004 et celle du Maïdan - cité par RIA Novosti). Dans les sondages, la milliardaire Timochenko a dix points de retard au premier tour sur le milliardaire Porochenko (23 contre 33 %). Le 9 mai, à Marioupol, la situation est de plus en plus sérieuse. Les mercenaires de la junte poursuivent leur opération terroriste. Leurs chars attaquent et détruisent le siège de la police (qui était occupé par des policiers anti-régime) et s'en prennent à la foule rassemblée devant le bâtiment. Il y a de nombreux morts (20 si l'on en croit Avakov, le nazi de Kiev, qui fait office de « ministre de l'Intérieur »). Des membres de la milice populaire de Donetsk sont en route pour Marioupol afin de prêter main-forte aux résistants. Le 10 mai, à Marioupol, les troupes du régime se sont repliées, semble-t-il. Un de leurs blindés a été incendié. Deux autres chars ont été soit abandonnés soit pris par les insurgés. Les hommes présentés comme des soldats de l'armée régulière sont en réalité des nazis de la «Garde nationale» (Pravy Sektor). Avec les mercenaires étrangers et les forces spéciales de l'OTAN, ils constituent la « force de frappe » de la junte. Quant aux policiers de Marioupol, ils ont rejoint le camp de la résistance dont ils arborent le signe distinctif : le ruban de Saint Georges. Le chef de la police nommé par la junte pour «nettoyer» la ville (un certain Androchtchouk, membre de «Svo-boda») voulait obliger ses hommes à faire feu sur la foule. Devant leur refus, il a tiré sur eux et appelé la «Garde nationale». Les policiers ont réussi à maîtriser le forcené et l'ont roué de coups. Il s'est retrouvé dans le coffre d'une voiture. On ignore où il est à présent. En tout cas, il ne commande plus la police de Marioupol, c'est son adjoint qui l'a remplacé. (Source : Komso-molskaïa Pravda) L'attaque de la « Garde nationale » a fait sept morts. Presque aussi « insolente » que le Donbass, la Transnistrie demande son rattachement à la Fédération de Russie. (à suivre)




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