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Le gouverneur de la province d'Al-Hoceima limogé



Le gouverneur de la province d'Al-Hoceima limogé
Après des incidents dans la région, le gouverneur de la province d'Al-Hoceima, dans le nord du Maroc a été limogé, a indiqué une source au sein du ministère de l'Intérieur.Le ministre de l'Intérieur Mohamed Hassad "a présidé mardi au siège du gouvernorat une réunion consacrée aux derniers développements dans la province", a expliqué cette source.Il a annoncé à cette occasion "le limogeage du gouverneur Mohammed Zhar et son remplacement par intérim en attendant la nomination d'un nouveau gouverneur par le roi".La même source ajoute que cette décision devrait contribuer notamment à "créer une nouvelle atmosphère" dans la province et "répondre aux attentes des citoyens pour le développement de la région".Dimanche, des manifestants avaient attaqué à coups de pierres une résidence de la police vers Imzouren, une localité proche de la ville d'Al-Hoceima. Ils avaient mis le feu aux abords de la résidence et causé d'importants dégâts matériels.Les autorités locales ont fait état de quatorze arrestations et de l'ouverture d'une enquête, sans préciser l'identité des suspects ou leur motivation.Mardi, la presse marocaine parlait de "graves incidents" et de plusieurs dizaines de policiers blessés, dont six dans un état grave, alors que certains ont dû sauter des toits pour échapper aux flammes. Ce bilan n'a pas été confirmé de source officielle.Selon le site d'infos en ligne Le360, c'est une "marche" organisée par une centaine d'élèves de la commune urbaine d'Imzouren "pour protester contre l'absence d'enseignants et de transport scolaire" qui "a dérapé".Les forces de l'ordre son intervenues une première fois pour disperser les manifestants, qui ont ensuite caillassé un bus avec des policiers à son bord. Ces "casseurs" ont ensuite incendié plusieurs véhicules, une résidence abritant des policiers, et bloqué l'intervention des services de secours. Leurs "actes de vandalisme" ont duré jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, a ajouté Le360.Mardi, quelques centaines de personnes, venues à pied d'une localité voisine, pour la plupart des militants de gauche et régionalistes, ont manifesté sans incident jusqu'au centre d'Al-Hoceima pour exiger "plus de justice sociale" et de "liberté", selon une source associative locale.Située dans la région du Rif, réputée frondeuse, Al-Hoceima avait connu une vague de manifestations populaires fin 2016 après la mort d'un vendeur de poisson broyé dans une benne à ordures le 28 octobre.Des activistes locaux tentent régulièrement de relancer la mobilisation, posant des revendications plus sociales et politiques. Début février, une trentaine de policiers avaient été blessés dans des échauffourées impliquant ces militants. Début mars, la ville avait également été le théâtre d'affrontements entre supporters d'équipes de football.Depuis plusieurs semaines, et suite à ces incidents répétés, le gouvernement met régulièrement en avant sa volonté de développer la région. La Tunisie lutte contre l'indiscipline Alors que son pays fait des mains et des pieds pour combattre la corruption, le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed, s'engage à d'autres luttes, comme la lutte contre l'indiscipline.Pour cela le chef du gouvernement, a limogé lundi soir trois responsables régionaux, dont l'un a été arrêté en flagrant délit de corruption, a-t-on appris mardi de source officielle."Le chef du gouvernement a décidé de relever de leurs fonctions les délégués (équivalent de sous-préfets) de Tataouine-sud, Gafsa-sud et Douz-nord (dans le centre et le sud)", selon un communiqué laconique ne donnant pas plus de détails.Une source officielle a précisé sous le couvert de l'anonymat que deux de ces limogeages concernaient des cas "d'indiscipline"."Quant au troisième, il a été pris en flagrant délit de corruption", a poursuivi la même source, selon laquelle ce limogeage "reflète la politique de fermeté des autorités en matière de lutte anticorruption".D'après le porte-parole du parquet de Gafsa, Mohamed Ali Barhoumi, il s'agit du délégué de Gafsa-sud, arrêté à la suite de la plainte d'un citoyen.Le plaignant avait demandé la prolongation du bail d'un espace commercial mais une fois l'autorisation accordée, le délégué de Gafsa-sud -qui occupe également le poste de maire- l'a appelé pour lui demander de le remercier par un pot-de-vin, a expliqué M. Barhoumi.Le commerçant a d'abord obtempéré mais les demandes ne cessant pas après de premiers paiements, il a décidé de porter plainte.C'est à la faveur d'un piège tendu par la police judiciaire, au cours duquel le citoyen a remis 500 dinars (un peu plus de 200 euros) au délégué, que ce dernier a été arrêté, a dit le porte-parole du Parquet.La corruption, déjà très présente sous la dictature de Zine El Abidine Ben Ali (1987-2011), est devenue endémique depuis la révolution, avec une banalisation de la petite corruption dans tous les domaines du quotidien.Depuis son entrée en fonctions l'été dernier, le gouvernement d'union de Youssef Chahed affirme que la lutte contre la corruption est l'une de ses priorités.


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