Le gouvernement suit avec une «grande attention» mais avec «calme» l'évolution des cours pétroliers, a déclaré mardi le ministre des Finances, Mohamed Djellab, en assurant que la situation est, jusque-là, «maîtrisée».Dans son intervention pour répondre aux interrogations soulevées par des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors du débat sur la loi de règlement budgétaire pour l'année 2012, M. Djellab a indiqué que le gouvernement avait pris en compte «tous les scénarios possibles concernant la baisse des prix du pétrole, y compris les pires scénarios». A ce propos, il a souligné que «le gouvernement réagit avec calme face à la chute des cours du brut» et ce, grâce au confortement des agrégats financiers durant les dix dernières années tel le très faible niveau de la dette extérieure et le volume important des réserves de changes. Une telle situation, a-t-il poursuivi, permet à l'économie nationale de renforcer sa résilience face aux chocs externes à long terme, mais tout en reconnaissant la «difficulté» de faire des prévisions exactes dans un tel domaine en se voulant pour preuve les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) qui avait estimé, en octobre 2014, le prix du baril de pétrole algérien à 104,7 dollars pour le réviser à la baisse, un mois après, à 89 dollars puis à 59,7 dollars en janvier en cours. A cet effet, a rappelé M. Djellab, le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour rationaliser les dépenses publiques et réduire la facture des importations afin de permettre de réaliser les objectifs de croissance escomptés.
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Posté Le : 29/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com