Algérie

Le gouvernement reprend le contrôle de Bani Walid Libye



Le gouvernement reprend le contrôle de Bani Walid                                    Libye
L'armée libyenne et des milices loyales au gouvernement ont pris le contrôle de bâtiments stratégiques à Bani Walid, ancien bastion de Mouammar Kadhafi, mardi 23 octobre, mettant un terme à plusieurs jours de combats, selon le colonel Ali al Chekhili, porte-parole de l'armée.
L'armée libyenne et des milices loyales au gouvernement ont pris le contrôle de bâtiments stratégiques à Bani Walid, ancien bastion de Mouammar Kadhafi, mardi 23 octobre, mettant un terme à plusieurs jours de combats, selon le colonel Ali al Chekhili, porte-parole de l'armée.
"Nos forces ont atteint le centre de la ville et contrôlent l'aéroport, l'hôpital et d'autres lieux importants, a-t-il précisé. Nous n'avons rencontré qu'une faible résistance et le pilonnage de la ville ne continuera que s'il y a une résistance". Les forces pro-gouvernementales ont été envoyées à Bani Walid à la suite de la mort du combattant rebelle Omra Chaban après deux mois de détention. Ce dernier, originaire de la ville rivale de Misrata, est l'homme qui a débusqué Mouammar Kadhafi terré dans une canalisation à Syrte en octobre 2011. Selon ses proches, il a été blessé par balles et torturé par ses ravisseurs. Libéré à la suite d'une médiation, il a succombé le 24 septembre dans un hôpital parisien des suites de ses blessures. Le Congrès national libyen au pouvoir a ordonné aux ministères de la Défense et de l'Intérieur de retrouver ses ravisseurs par tous les moyens. Depuis le début du siège, des milliers de personnes ont fui les violences qui ravagent la ville, isolée au sommet d'une colline et qui fut l'une des dernières à se rendre aux rebelles l'an dernier. Ces combats ont également fait des dizaines de morts. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, "la plupart des personnes déplacées sont des femmes et des enfants. Les conditions d'existence sont très difficiles pour tout le monde, notamment en ce qui concerne l'hygiène. Ces personnes ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et de produits hygièniques". "Nous sommes très inquiets des retombées de la violence sur l'ensemble de la population civile se trouvant encore à Bani Walid", souligne Ishfaq Muhammad Khan, qui dirige la délégation de la Croix-Rouge en Libye.
Le pays a été proclamé "libéré" quelques jours après la mort de Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011. Bien que les nouveaux dirigeants soient parvenus à organiser des élections, ils peinent à imposer leur autorité sur l'ensemble d'un territoire regorgeant d'armes et de munitions. Dans un discours diffusé par la télévision d'Etat, le président de l'Assemblée nationale Mohamed Al-Megaryef a affirmé que ces opérations ne visaient pas la ville ou sa population "mais des criminels qui ont tenu la ville et ses habitants en otages", soulignant la nécessité d'une "réconciliation nationale générale" et l'activation de la justice transitionnelle.
L'anniversaire de la libération de la Libye, mardi, a été fêté par des centaines de personnes dans les rues de Benghazi, mardi. Environ 300 personnes ont également manifesté devant un hôtel contre la violence qui fait rage à Bani Walid.
"Nos forces ont atteint le centre de la ville et contrôlent l'aéroport, l'hôpital et d'autres lieux importants, a-t-il précisé. Nous n'avons rencontré qu'une faible résistance et le pilonnage de la ville ne continuera que s'il y a une résistance". Les forces pro-gouvernementales ont été envoyées à Bani Walid à la suite de la mort du combattant rebelle Omra Chaban après deux mois de détention. Ce dernier, originaire de la ville rivale de Misrata, est l'homme qui a débusqué Mouammar Kadhafi terré dans une canalisation à Syrte en octobre 2011. Selon ses proches, il a été blessé par balles et torturé par ses ravisseurs. Libéré à la suite d'une médiation, il a succombé le 24 septembre dans un hôpital parisien des suites de ses blessures. Le Congrès national libyen au pouvoir a ordonné aux ministères de la Défense et de l'Intérieur de retrouver ses ravisseurs par tous les moyens. Depuis le début du siège, des milliers de personnes ont fui les violences qui ravagent la ville, isolée au sommet d'une colline et qui fut l'une des dernières à se rendre aux rebelles l'an dernier. Ces combats ont également fait des dizaines de morts. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, "la plupart des personnes déplacées sont des femmes et des enfants. Les conditions d'existence sont très difficiles pour tout le monde, notamment en ce qui concerne l'hygiène. Ces personnes ont un besoin urgent de nourriture, d'eau et de produits hygièniques". "Nous sommes très inquiets des retombées de la violence sur l'ensemble de la population civile se trouvant encore à Bani Walid", souligne Ishfaq Muhammad Khan, qui dirige la délégation de la Croix-Rouge en Libye.
Le pays a été proclamé "libéré" quelques jours après la mort de Mouammar Kadhafi, le 20 octobre 2011. Bien que les nouveaux dirigeants soient parvenus à organiser des élections, ils peinent à imposer leur autorité sur l'ensemble d'un territoire regorgeant d'armes et de munitions. Dans un discours diffusé par la télévision d'Etat, le président de l'Assemblée nationale Mohamed Al-Megaryef a affirmé que ces opérations ne visaient pas la ville ou sa population "mais des criminels qui ont tenu la ville et ses habitants en otages", soulignant la nécessité d'une "réconciliation nationale générale" et l'activation de la justice transitionnelle.
L'anniversaire de la libération de la Libye, mardi, a été fêté par des centaines de personnes dans les rues de Benghazi, mardi. Environ 300 personnes ont également manifesté devant un hôtel contre la violence qui fait rage à Bani Walid.


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