Algérie

Le gouvernement reconnaît les défaillances de sa politique de la jeunesse


Hachemi Djiar : « C?est un problème de gestion » Le gouvernement reconnaît les défaillances de la politique de prise en charge des doléances de la jeunesse. « La faille réside dans le mode de gouvernance des problèmes des jeunes. C?est un problème de gestion », affirme le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar. S?exprimant lors d?une conférence de presse animée en marge de la réunion du conseil du gouvernement tenue, hier à Alger, le ministre estime que « le problème de la jeunesse n?est pas avec le pouvoir politique ». Selon lui, les dysfonctionnements résident au niveau de l?administration et ses rapports avec les jeunes. Il cite en particulier les difficultés que rencontrent les jeunes avec les différents dispositifs de création de l?emploi, tels que l?Ansej. La nouvelle politique de la jeunesse, exposée devant le conseil du gouvernement, repose selon le ministre sur « une approche novatrice qui prend en considération la réalité algérienne ». Précisant que ces problèmes sont une conséquence de la tragédie nationale, Hachemi Djiar dira qu?« il faut désormais écouter et entendre la jeunesse ». Sans s?étaler sur les mesures envisagées pour la prise en charge des doléances des jeunes, le ministre souligne que les pouvoirs publics ont la volonté de « ré-engineering de l?action gouvernementale en direction de la jeunesse ». « C?est une politique moins cloisonnée et plus cohérente, soumise à l?évaluation et axée sur le résultat, non seulement quantitatif mais aussi qualitatif », ajoute-t-il. Pour réussir cette démarche, l?orateur insiste sur la promotion de l?intersectorialité, la rénovation interne du secteur de la jeunesse et des sports ainsi que le renforcement de ses moyens. Revenant sur la situation du football national, M. Djiar reconnaît aussi les nombreuses défaillances enregistrées, notamment en matière de formation des jeunes catégories. La corruption dans le football national est, ajoute-t-il, une réalité qu?il faut combattre. Des aides de l?état pour les associations de consommateurs Le conseil du gouvernement a également examiné un projet de loi relatif à la protection du consommateur et à la répression des fraudes. Ce projet de loi vient, selon le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, combler les vides juridiques dont souffre la législation actuelle. Ce projet de texte a pour objectif, selon lui, de protéger le consommateur algérien. « Avec le nouveau contexte induit par l?entrée en vigueur de l?accord d?association avec l?Union européenne et l?éventuelle adhésion de l?Algérie à l?OMC, le contrôle des flux de marchandises s?impose. La facture des importations en 2007 s?élève à 26 milliards de dollars, dont 80% est le fait d?importateurs privés (23 000 importateurs), d?où la nécessité d?adapter la législation nationale à ces nouvelles données », explique-t-il. Ce projet de loi, enchaîne-t-il, donne la qualité de service public aux associations des consommateurs qui bénéficieront de l?aide de l?Etat. Le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif fixant les modalités d?octroi, de suspension et de retrait de l?autorisation d?exploitation de carrières et sablières. Ce texte revoit à la hausse la superficie d?exploitation qui passe de 1 ha actuellement à 5 ha. La durée d?exploitation des carrières et sablières sera désormais de quatre années renouvelable une seule fois. D?autres textes concernant le transport par canalisation des hydrocarbures et le statut particulier des fonctionnaires de l?administration pénitentiaire ont été également étudiés par le conseil du gouvernement.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)