Algérie

Le gouvernement provisoire a présenté sa démission


Le gouvernement provisoire a présenté sa démission
Le gouvernement provisoire libyen dirigé par Abdallah al-Theni, qui n'a pas d'autorité réelle sur le pays livré aux milices armées, a présenté sa démission au Parlement élu, selon un communiqué publié jeudi soir. Ce gouvernement siégeant dans l'Est de la Libye pour échapper à la pression des milices fortement présentes à Tripoli a indiqué «avoir présenté sa démission au Parlement élu» et qui tient ses réunions, pour la même raison, à Tobrouk, à 1.600 km à l'est de la capitale. Il a dit espérer voir le Parlement qu'il considère comme «la seule autorité légitime du pays», former un nouveau gouvernement «représentant toutes les catégories du peuple libyen (...) et capable de rétablir la sécurité et de bâtir un Etat de droit». Un tel gouvernement est souhaité par la communauté internationale qui s'inquiète de la situation de chaos en Libye. Le gouvernement démissionnaire a dénoncé l'intention des miliciens à dominante islamiste qui veulent former un gouvernement alternatif à Tripoli après avoir convoqué l'Assemblée sortante, le Conseil général national (CGN), dont le mandat a théoriquement expiré avec l'élection, le 25 juin, du Parlement. «C'est un acte de rébellion contre la légitimité représentée par le Parlement qui a été reconnu par la communauté internationale», a souligné le gouvernement sortant. En fait, l'impasse reste totale en Libye où deux camps rivaux se disputent le pouvoir, tandis que la violence fait courir au pays le risque d'une guerre civile et que la réponse de la communauté internationale est jugée insuffisante pour relancer un processus politique moribond.Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est contenté mercredi d'étendre le régime des sanctions contre la Libye pour y inclure les milices qui s'affrontent sur le terrain. Les sanctions, jusqu'ici appliquées aux partisans de l'ancien régime de Maâmar El Gueddafi, portent généralement sur un embargo sur les armes, un gel des avoirs et une interdiction de voyager. Ceux qui sont visés devraient être désignés par un Comité spécial du Conseil de sécurité. Pas assez pour pousser les parties en conflit à relancer le processus politique comme le souligne, Iyad Orfi, un universitaire, qui dit avoir l'impression que «la communauté internationale a renoncé à peser réellement sur le cours des évènements en Libye».


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