« Le gouvernement prendra en charge tous les dégâts », affirme Amar Ghoul

Selon M. Ghoul, il a été décidé le lancement par le ministère des Ressources en eau d'une « étude hydrologique globale » en vue de la prise en charge de la problématique de l'eau afin d'endiguer le phénomène des inondations. Elle servira de base et sera prise en compte préalablement au lancement de toute infrastructure, quel que soit le secteur d'activité. Le deuxième axe de ces décisions s'articule autour de la prise en charge de tous les dégâts occasionnés par ces intempéries ainsi que la reprise des infrastructures de base endommagées, en tenant compte du phénomène des inondations récurrent dans cette wilaya. Concernant les travaux publics, il a été décidé l'octroi d'une enveloppe financière de 4 milliards de dinars pour permettre à cette wilaya d'affronter le contrecoup de ces inondations. Il s'agit aussi de réhabiliter les maisons cantonnières, de renforcer leur nombre et les équiper pour assurer une maintenance et un entretien continus et permanents des routes et des ouvrages d'art. M. Ghoul a, par ailleurs, annoncé qu'El Tarf sera bientôt dotée d'un parc de travaux publics équipé de tous les moyens d'intervention nécessaires pour faire face à d'éventuelles catastrophes de ce genre. M. Ghoul s'est enquis des travaux d'enlèvement du remblai qui a « étranglé » le lit de l'Oued Kebir au niveau du pont El Battah dans la commune de Ben M'hidi, avant de se rendre sur le chemin de wilaya n°107. Le ministre a instruit ses proches collaborateurs à prendre les dispositions qui s'imposent pour régler définitivement le problème des eaux qui affecte continuellement cette région. Au niveau du pont sur l'oued Oum-Saad qui enjambe la route nationale 44 dans la commune de Bouteldja, et qui s'est affaissé lors des dernières inondations, il a insisté sur l'opération de curage de cet oued et annoncé que le confortement de cet ouvrage sera pris en charge dans le cadre du dédoublement de cette voie. Quant à la route touristique qui relie la ville côtière d'El Kala à la plage de la Vieille Calle, complètement effondrée en raison d'un glissement de terrain en profondeur, le ministre a insisté sur une « prise en charge sérieuse et définitive » de ce problème qui affecte la zone du nouveau port de pêche.