Algérie

Le gouvernement Ouyahia, partira-t-il '



Le gouvernement Ouyahia, partira-t-il '
Il est des habitudes qu'un gouvernement en place dépose sa démission juste après l'installation de l'Assemblée Populaire Nationale(APN). Dans ce contexte, l'ex parti unique qui vient de rafler la majorité des sièges (221) sur 462 se voit propulser en tête de la composition gouvernementale. Viendra par la suite en seconde position le RND avec 68 sièges et l'alliance islamiste en troisième position avec un score de 47 sièges. Selon les observateurs, deux scénarios sont possible quant au devenir de l'appareil exécutif.
Il y'a ceux qui tablent sur une composition gouvernementale telle que le prévoit la constitution à savoir que la désignation d'un nouveau chef de gouvernement issu de la majorité par le Président de la République, où reconduire l'actuel chef du gouvernement Ahmed Ouyahia. Cependant à l'issue des législatives et des derniers résultats réalisés par son parti selon toute vraisemblance le choix est d'autant plus prononcé suite aux v'ux de la population qui ont cautionné les deux partis au pouvoir. Par contre les observateurs s'attendent à un changement du gouvernement qui sera à l'écoute du citoyen et qui lui donnera les mécanismes d'une nouvelle politique de changement tant attendu par le peuple. Dans le cas où l'ancien gouvernement serait reconduit par le chef de l'état, il risque fort de ne pas remplir la mission qu'il lui sera dévolue et selon les observateurs, sa durée de vie n'accéderait pas les 10 mois après sa reconduction. Selon les observateurs si cette option était choisie par le président de la République, cela voudrait dire tout compte fait que le choix prédispose à une transition dont la mission se limiterait à traiter les affaires courantes en attendant l'élaboration de la nouvelle constitution prévue avant la fin de l'année, d'autant plus que l'actuelle constitution n'oblige pas le président de la République de désigner un chef du gouvernement qui serait issue de la majorité. Mais ce scénario semble moins plausible car la désignation d'un nouveau gouvernement pourrait entraver les réformes initiées par le premier magistrat du pays qui veut mener à terme le programme de développement sans attendre une nouvelle constitution.
RACHID HRAOUBIA SUCCEDERA-T-IL A ZIARI
13 députés issus des indépendants et autres partis ont demandé l'adhésion au groupe parlementaire FLN à la nouvelle APN. Le SG du FLN Abdelaaziz Belkhadem aurait donné son accord de principe selon la source pour que le nombre de sièges du groupe parlementaire FLN passe à 234 députés. Il est attendu que la cérémonie d'installation des nouveaux députés pour un mandat législatif 2012-2017 est prévue pour samedi prochain. Après l'installation, des groupes parlementaires des élections pour un président à la tête de la nouvelle assemblée sont prévus le lendemain. Selon les observateurs se serait l'actuel ministre de l'enseignement supérieur Rachid Hraoubia qui succédera à Ziari. Mais à en croire les dernières déclarations d'Abdelaaziz Belkhadem , qui est pour un régime semi présidentiel qui donnerait toutes les prérogatives aussi bien au président de la République qu'au chef du gouvernement. M. Belkhadem qui soutient le renforcement du Parlement estime que ce n'est pas le meilleur choix pour l'Algérie. M. Belkhadem rappelle toutefois que son parti ne peut faire que des suggestions et que seul le président de la République est habilité à proposer des amendements à la Constitution. et la désignation du Premier ministre fait partie des prérogatives du président. La victoire du FLN aux législatives du 10 mai ne signifie donc pas que le prochain patron du gouvernement sera issu de ses rangs. Pour ce qui est de la crise du FLN, Belkhadem adopte une attitude menaçante à l'égard de ses adversaires. Interrogé sur la réunion ordinaire du Comité central prévue les 14 et 15 juin prochain, il assure qu'il se retirera de la direction si ses adversaires réussissent à avoir la majorité.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)