Algérie

« Le gouvernement français a peut-être fait porter le coût des négociations à Areva »


Le payement d'une rançon par Areva à Al-Qaida pour la libération des trois otages le 25 février dernier est selon un spécialiste français du terrorisme probable.Le spécialiste Mathieu Guidère a en effet déclaré au journal du dimanche qu'il ne pensait pas que la société « Areva » avait payé directement les terroristes. Indiquant que Françoise Larribe, un des otages libérés, été l'épouse d'un cadre de la société et vivait à Niamey sous la responsabilité et la charge de l'entreprise, ce qui signifie selon lui, « que le gouvernement français aurait fait porter le coût des négociations à Areva ». Les trois otages dont un togolais et un malgache ont été libérés entre les frontières entre le l'Algérie le Mali et le Niger, lieu ou activent les éléments d'Abdelhamid Abou Zeid. Les trois ressortissants appartiennent pour rappel à un groupe de 7 personnes enlevés par l'organisation en septembre 2010 au nord du Niger. Guidère ajoute que « cette libération était attendue. Ce qui m'étonne, c'est qu'elle ait eu lieu si tard. Aqmi était dans l'embarras, l'organisation ne savait pas vraiment quoi faire des deux Africains ». Dès le départ, elle avait exprimé son regret de les avoir enlevés. Abou Zeid, le chef des ravisseurs, avait d'ailleurs été critiqué car il aurait dû revenir avec sept Français. C'est pourquoi le chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, avait confié la mission d'enlever deux Français de plus à son rival Mokhtar Belmokhtar. D'où l'enlèvement de nos deux compatriotes le 7 janvier à Niamey »a-t-il également souligné. Il pense également que « Françoise Larribe aurait dû également être libérée plus tôt. En 2010, Aqmi a libéré systématiquement les femmes bien avant les otages hommes.. Aqmi ne les considère pas comme des vrais prisonniers échangeables et négociables. Les combattants rechignent à s'occuper des femmes, ils ne veulent pas les toucher, ni leur parler, ni même les regarder. De plus, Françoise Larribe n'était pas en bonne santé, or les otages n'ont de valeur pour Aqmi que s'ils restent en vie ».
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