Le système de subvention généralisée est sur la voie d'être complètement révisée. Le gouvernement semble bel et bie décidé à revoir sa copie tant la note est très salée. Dans un contexte économique et financier difficile, comme l'a bie déclaré le premier ministre, ministre de Finances, Aïmene Benabderrahmane, ne peut plus poursuivre cette politique.Le système de subvention généralisée est sur la voie d'être complètement révisée. Le gouvernement semble bel et bie décidé à revoir sa copie tant la note est très salée. Dans un contexte économique et financier difficile, comme l'a bie déclaré le premier ministre, ministre de Finances, Aïmene Benabderrahmane, ne peut plus poursuivre cette politique.
C'est simple, le gouvernement n'en a plus les moyens financiers. En vérité cette révision était dans l'air du temps, depuis de nombreuses années déjà. Du moins on l'évoquait ouvertement. Les précédents gouvernements ont ouvert les débats sur cette épineuse question et chacun est y allé de son commentaire et analyse. Mais c'est resté au stade du débat contrairement à aujourd'hui où le gouvernement a décidé de franchir concrètement le cap. Certes on est encore loin de la mise en application de ce nouveau système de subvention, mais le dispositif juridique est déjà initié. L'article 187 de la loi de finances 2022 se veut un début de l'entrée en vigueur de cette nouvelle politique.
Un article qui a suscité, lors des débats à l'ApN sur le projet de loi en question, de fortes polémiques et controverses. Les députés ont, à l'unisson, mis en avant leurs inquiétudes face à cette inconnue craignant, à l'évidence, que l'état ne change de fusil d'épaule en abandonnant de larges pans de la population alors qule pouvoir d'achat est de plus en plus en totale érosion. Craignant le rejet de cet article par les députés lors de la séance de vote le premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a dû intervenir personnellement pour convaincre les groupes parlementaires de la nécessité d'aller de l'avant dans cette politique. Il a ainsi révélé des chiffres qui donnent le tournis. Des milliers de milliards sonnants et trébuchants sont dépensés par le trésor public pour ce système de subvention. Et le comble, connu de tous d'ailleurs, c'est que riches et pauvres en profitent sur le même pied d'égalité. Une véritable aberration. Rien que pour l'année 2019 le trésor public a dépensé 2.649 milliards de dinars (plus de 19 milliards de dollars) et ce sans compter les exonérations fiscales, soit 8,4 % du pIB. « Ces aides n'ont pas fait de distinction entre les familles nécessiteuses et celles plus aisées.
Or, cela ne correspond pas avec l'ambition de l'état visant à réduire les inégalités sociales », a indiqué le premier ministre . « à titre de comparaison, a-t-il illustré, sur chaque 100 milliards de dinars destinés à la subvention des produits de consommation (les produits énergétiques et l'eau), les familles démunies ne bénéficient que de 76 milliards de dinars ». On le devine le reste profite aux familles riches. C'est effectivement injuste et sur ce point les Algériens sont unanimes à le dire : cela doit s'arrêter. Mais comment ' toute la question est là. Car jusqu'à présent, le gouvernement se suffit juste à dire que des indemnités pécuniaires seront octroyés par l'état aux plus démunis lorsque le système de subvention sera abandonné et les prix des produits de première nécessité soumis exclusivement aux lois du marché libre. Seule cette question a été tranchée pour le moment, ce qui est loin d'être rassurant car beaucoup de questions restent en suspens. Des questions auxquelles le gouvernement n'a avancé aucune piste.
Qui est pauvre et qui est riche ' à partir de quel salaire on peut direque cette personne est pauvre et qu'elle doit donc bénéficier d'une indemnité ' Car les spécialistes estiment que face à l'inflation galopante même un salarié qui touche 60.000 o 70.000 DA par mois est pauvre. Il n'y a donc aucune carte de la population car aucun vrai recensement n'a été fait sur le nombre des personnes devant bénéficier des indemnités. En somme aucun fichier informatisé n'existe pour le moment . Ceci d'une part, d'autre part le gouvernement n'a pas dévoilé sa feuille de route en ce sens que l'on ignore tout de sa démarche et le temps qu'il faut pour l'entrée en vigueur du nouveau système. En somme, beaucoup d'aspects techniques nécessaires et qui constituent autant d'instruments de mesures font actuellement défaut et n'ont fait l'objet d'aucun débat. Ce sont autant de contraintes, conjuguées aux fortes résistances qui vont apparaître, qui devront être levées au préalable.
C'est simple, le gouvernement n'en a plus les moyens financiers. En vérité cette révision était dans l'air du temps, depuis de nombreuses années déjà. Du moins on l'évoquait ouvertement. Les précédents gouvernements ont ouvert les débats sur cette épineuse question et chacun est y allé de son commentaire et analyse. Mais c'est resté au stade du débat contrairement à aujourd'hui où le gouvernement a décidé de franchir concrètement le cap. Certes on est encore loin de la mise en application de ce nouveau système de subvention, mais le dispositif juridique est déjà initié. L'article 187 de la loi de finances 2022 se veut un début de l'entrée en vigueur de cette nouvelle politique.
Un article qui a suscité, lors des débats à l'ApN sur le projet de loi en question, de fortes polémiques et controverses. Les députés ont, à l'unisson, mis en avant leurs inquiétudes face à cette inconnue craignant, à l'évidence, que l'état ne change de fusil d'épaule en abandonnant de larges pans de la population alors qule pouvoir d'achat est de plus en plus en totale érosion. Craignant le rejet de cet article par les députés lors de la séance de vote le premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a dû intervenir personnellement pour convaincre les groupes parlementaires de la nécessité d'aller de l'avant dans cette politique. Il a ainsi révélé des chiffres qui donnent le tournis. Des milliers de milliards sonnants et trébuchants sont dépensés par le trésor public pour ce système de subvention. Et le comble, connu de tous d'ailleurs, c'est que riches et pauvres en profitent sur le même pied d'égalité. Une véritable aberration. Rien que pour l'année 2019 le trésor public a dépensé 2.649 milliards de dinars (plus de 19 milliards de dollars) et ce sans compter les exonérations fiscales, soit 8,4 % du pIB. « Ces aides n'ont pas fait de distinction entre les familles nécessiteuses et celles plus aisées.
Or, cela ne correspond pas avec l'ambition de l'état visant à réduire les inégalités sociales », a indiqué le premier ministre . « à titre de comparaison, a-t-il illustré, sur chaque 100 milliards de dinars destinés à la subvention des produits de consommation (les produits énergétiques et l'eau), les familles démunies ne bénéficient que de 76 milliards de dinars ». On le devine le reste profite aux familles riches. C'est effectivement injuste et sur ce point les Algériens sont unanimes à le dire : cela doit s'arrêter. Mais comment ' toute la question est là. Car jusqu'à présent, le gouvernement se suffit juste à dire que des indemnités pécuniaires seront octroyés par l'état aux plus démunis lorsque le système de subvention sera abandonné et les prix des produits de première nécessité soumis exclusivement aux lois du marché libre. Seule cette question a été tranchée pour le moment, ce qui est loin d'être rassurant car beaucoup de questions restent en suspens. Des questions auxquelles le gouvernement n'a avancé aucune piste.
Qui est pauvre et qui est riche ' à partir de quel salaire on peut direque cette personne est pauvre et qu'elle doit donc bénéficier d'une indemnité ' Car les spécialistes estiment que face à l'inflation galopante même un salarié qui touche 60.000 o 70.000 DA par mois est pauvre. Il n'y a donc aucune carte de la population car aucun vrai recensement n'a été fait sur le nombre des personnes devant bénéficier des indemnités. En somme aucun fichier informatisé n'existe pour le moment . Ceci d'une part, d'autre part le gouvernement n'a pas dévoilé sa feuille de route en ce sens que l'on ignore tout de sa démarche et le temps qu'il faut pour l'entrée en vigueur du nouveau système. En somme, beaucoup d'aspects techniques nécessaires et qui constituent autant d'instruments de mesures font actuellement défaut et n'ont fait l'objet d'aucun débat. Ce sont autant de contraintes, conjuguées aux fortes résistances qui vont apparaître, qui devront être levées au préalable.
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Posté Le : 17/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com