LE GOUVERNEMENT ESTIME AVOIR REPONDU AUX REVENDICATIONS, LES SYNDICATS INSATISFAITS Encore une grève dans l'éducation

Pour le ministère de l'éducation qui en appelle à la 'responsabilité' et à 'la sagesse' des enseignants, rien ne justifie le maintien de l'appel à la grève, dès lors que les pouvoirs publics ont 'répondu favorablement' à leurs revendications.
La grève à laquelle les syndicats ont appelé à partir d'aujourd'hui risque de replonger les établissements scolaires dans un cycle de turbulences, alors que le ministre de l'éducation avait souhaité une rentrée plutôt calme.
Au niveau du ministère de l'éducation, cette grève est jugée comme n'ayant pas sa raison d'être dès lors que la tutelle estime avoir répondu positivement à toutes les revendications qui sont à l'origine de la grogne syndicale depuis la rentrée scolaire.
'Le ministère, après avoir pris connaissance de ces revendications, avait décidé de les prendre en charge, de les traiter en toute responsabilité et en toute efficacité', avons-nous appris hier de l'entourage du ministre. 'Le ministre a insisté pour donner suite à ces revendications syndicales qu'il avait personnellement soumises aux autorités supérieures du pays', ajoute encore cette source.
À la suite de quoi, décision était prise d'ouvrir à nouveau ces dossiers à une consultation avec les différents partenaires syndicaux. Plusieurs réunions syndicats-ministère ont eu lieu depuis la rentrée et se sont soldées par une série d'augmentations.
Une augmentation des taux de l'indemnité de qualification qui passent respectivement de 25 à 40% et qui seront dorénavant calculés sur la base du salaire principal et non du salaire de base. Une attribution d'une indemnité de documentation à tous les corps d'intendance. Les personnels des laboratoires ont bénéficié de deux nouvelles indemnités. Une indemnité de service technique de 25% du salaire principal est également accordée ainsi qu'une autre indemnité de nuisance de l'ordre de 10%.
De plus, le ministère a décidé l'attribution d'une autre indemnité intitulée 'indemnité de soutien scolaire et de remédiation pédagogique'. Elle est de 15% du salaire principal. Toutes ces indemnités seront payées avec un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Au sujet du statut particulier des corps spécifiques, les pouvoirs publics ont accepté le principe de sa révision en vue de corriger les insuffisances avérées, mais tout en respectant les fondements du statut général de la fonction publique.
Une commission ministérielle au sein de laquelle siègent les syndicats a été installée et doit remettre ses conclusions avant le 15 décembre 2011. Concernant la gestion des 'uvres sociales, une des revendications des syndicats, le ministère avait commencé par le gel, à partir d'août 2010, de la commission en charge de ce dossier de même que l'annulation de l'arrêté 1588-94 du mois d'août 94, y afférent, en réponse aux revendications des fonctionnaires. Mais devant l'absence de consensus au sujet de la nouvelle organisation à mettre en 'uvre, le ministère se trouve dans l'obligation de soumettre alors la question à un référendum à l'ensemble des fonctionnaires sous supervision des syndicats.
Il appartiendra donc aux salariés de l'éducation de décider en toute transparence et en toute démocratie de la formule de gestion des 'uvres sociales.
Au vu de ces augmentations, le ministère estime, d'une part, avoir 'honoré' ses engagements et considère, d'autre part, que 'plus rien ne justifie le maintient de l'appel à la grève'.
C'est la raison pour laquelle le département de Benbouzid, tout en demandant aux syndicats 'la portée des décisions prises par les pouvoirs publics en leur faveur' de 'faire preuve de sagesse et de responsabilité afin de permettre aux élèves de ne rater ne serait-ce qu'une heure de cours'.
O. OUALI
mam 11-10-2011 18:06
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bom 11-10-2011 17:48
lak59 11-10-2011 14:31
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youcef 11-10-2011 13:47
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enseignante 11-10-2011 11:34
cheeeen 11-10-2011 11:20
cheeeen 11-10-2011 10:34