Algérie

Le gouvernement en stand-by



Le gouvernement en stand-by
Il y a juste un mois, le 10 mai, se tenaient les élections législatives avec la participation de 44 partis politiques, une Alliance, celle de l'Algérie verte, et des listes indépendantes.
Il y a juste un mois, le 10 mai, se tenaient les élections législatives avec la participation de 44 partis politiques, une Alliance, celle de l'Algérie verte, et des listes indépendantes.
L'Assemblée nationale populaire qui en est « sortie » a été, dans sa composante installée, conformément au texte de la République. Peu de choses ont changé au sein de la chambre basse du Parlement, si ce n'est que l'APN a pris un peu de couleur en intégrant dans ses rangs 146 femmes. Le FLN a raflé près de la majorité des sièges, suivis du RND et de l'Alliance de l'Algérie verte ensuite le FFS et le PT et puis les autres partis avec moins de cinq sièges. Ceci pour le législatif. Le processus devait suivre « normalement » son chemin. L'exécutif devait « normalement » être changé, son chef, le Premier ministre, devait toujours « normalement » présenté sa démission et celle de son staff. C'est dans l'usage des m'urs démocratiques. Une élection législative devrait être suivie d'un changement de gouvernement issu de la majorité qui est sortie des urnes. Un mois plus tard, il n'y a ni démission de gouvernement, ni nomination d'un nouveau staff gouvernemental. C'est l'incertitude totale. Et il semble, selon certaines sources, que le changement attendu n'interviendrait pas avant que le 5 juillet prochain, le temps de boucler dans de bonnes conditions les différents examens sanctionnant la fin de l'année scolaire et surtout de bien préparer les festivités marquant la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance. Des raisons qui auraient pu paraître objectives si ce n'est que l'équipe gouvernementale qui est en place donne l'impression qu'elle vaque à « expédier les affaires courantes », une formule consacrée pour dire qu'elle sur le point de départ. Partira, partira pas, bien malin celui qui pourra sonder les intentions du président de la République sur le sort du Premier ministre Ahmed Ouyahia et d'un éventuel changement du gouvernement. La Constitution algérienne ne donne aucun délai pour la désignation d'un nouveau gouvernement après l'installation d'une nouvelle assemblée. En
« principe » le chef de l'Etat n'est tenu par aucun article de la loi fondamentale sur cette question. Il reste que la « bonne gouvernance » est tributaire de certaines données qui devraient être claires pour la bonne marche du pays, étant entendu que des questions sensibles ne peuvent attendre, certaines demandent de l'anticipation dans la prise de décision que ne peuvent prendre que des dirigeants bien « installés », ne sentant pas une épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes. Certains ministres ont été
« démissionnés », d'autres attendent, qui une confirmation dans leurs postes, d'autres une mutation, alors qu'une petite minorité qui traîne des casseroles derrière elle, a perdu tout espoir de rempiler pour un autre bail dans la prochaine équipe gouvernementale. Quant au premier d'entre-eux, il attend qu'on veille bien le reconduire ou l'éconduire. La situation, telle que présente suscite des interrogations. Des opérateurs économiques, nationaux et étrangers, nos partenaires internationaux et de simples citoyens ne comprennent pas cette situation qui donne lieu à des rumeurs, des supputations et d'autres bruits, préjudiciables aux intérêts du pays. Des questions auxquelles il est difficile de répondre. Le pays peut-il se permettre le luxe de s'inscrire dans l'attente d'un nouveau gouvernement et fonctionner par là-même dans les « normes » ' Une équation que peu de pays ont réussi à résoudre. Il est évident que ces pays sont dotés d'institutions fortes et où les centres de décisions ne sont pas centralisés.
L'Assemblée nationale populaire qui en est « sortie » a été, dans sa composante installée, conformément au texte de la République. Peu de choses ont changé au sein de la chambre basse du Parlement, si ce n'est que l'APN a pris un peu de couleur en intégrant dans ses rangs 146 femmes. Le FLN a raflé près de la majorité des sièges, suivis du RND et de l'Alliance de l'Algérie verte ensuite le FFS et le PT et puis les autres partis avec moins de cinq sièges. Ceci pour le législatif. Le processus devait suivre « normalement » son chemin. L'exécutif devait « normalement » être changé, son chef, le Premier ministre, devait toujours « normalement » présenté sa démission et celle de son staff. C'est dans l'usage des m'urs démocratiques. Une élection législative devrait être suivie d'un changement de gouvernement issu de la majorité qui est sortie des urnes. Un mois plus tard, il n'y a ni démission de gouvernement, ni nomination d'un nouveau staff gouvernemental. C'est l'incertitude totale. Et il semble, selon certaines sources, que le changement attendu n'interviendrait pas avant que le 5 juillet prochain, le temps de boucler dans de bonnes conditions les différents examens sanctionnant la fin de l'année scolaire et surtout de bien préparer les festivités marquant la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance. Des raisons qui auraient pu paraître objectives si ce n'est que l'équipe gouvernementale qui est en place donne l'impression qu'elle vaque à « expédier les affaires courantes », une formule consacrée pour dire qu'elle sur le point de départ. Partira, partira pas, bien malin celui qui pourra sonder les intentions du président de la République sur le sort du Premier ministre Ahmed Ouyahia et d'un éventuel changement du gouvernement. La Constitution algérienne ne donne aucun délai pour la désignation d'un nouveau gouvernement après l'installation d'une nouvelle assemblée. En
« principe » le chef de l'Etat n'est tenu par aucun article de la loi fondamentale sur cette question. Il reste que la « bonne gouvernance » est tributaire de certaines données qui devraient être claires pour la bonne marche du pays, étant entendu que des questions sensibles ne peuvent attendre, certaines demandent de l'anticipation dans la prise de décision que ne peuvent prendre que des dirigeants bien « installés », ne sentant pas une épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes. Certains ministres ont été
« démissionnés », d'autres attendent, qui une confirmation dans leurs postes, d'autres une mutation, alors qu'une petite minorité qui traîne des casseroles derrière elle, a perdu tout espoir de rempiler pour un autre bail dans la prochaine équipe gouvernementale. Quant au premier d'entre-eux, il attend qu'on veille bien le reconduire ou l'éconduire. La situation, telle que présente suscite des interrogations. Des opérateurs économiques, nationaux et étrangers, nos partenaires internationaux et de simples citoyens ne comprennent pas cette situation qui donne lieu à des rumeurs, des supputations et d'autres bruits, préjudiciables aux intérêts du pays. Des questions auxquelles il est difficile de répondre. Le pays peut-il se permettre le luxe de s'inscrire dans l'attente d'un nouveau gouvernement et fonctionner par là-même dans les « normes » ' Une équation que peu de pays ont réussi à résoudre. Il est évident que ces pays sont dotés d'institutions fortes et où les centres de décisions ne sont pas centralisés.




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