Algérie

«Le gouvernement doit agir pour résoudre définitivement les problèmes en suspens»


«Le gouvernement doit agir pour résoudre définitivement les problèmes en suspens»
La plupart des syndicats du secteur de l'éducation ont appelé le gouvernement à trancher définitivement sur les dossiers en «suspens» en prenant des mesures «concrètes» aux problèmes rencontrés par les travailleurs du secteur depuis plusieurs années.Un responsable syndical a souhaité que «les problèmes cumulés durant des années soient définitivement résolus à travers l'intervention du gouvernement qui devrait prendre des mesures concrètes à même de garantir le succès de l'année scolaire. Le secrétaire général du Snapest, Meziane Meriane, a affirmé que le dialogue auquel aspire son syndicat doit être couronné de succès car dans un autre cas, ça ne sera que de la perte du temps. Il a rappelé que des dossiers en suspens «n'ont pas encore été résolus à ce jour» estimant que seul le gouvernement peut résoudre ces problèmes qui s'aggravent d'année en année au détriment de l'avenir des élèves et du rendement de l'école algérienne. S'agissant de la rentrée scolaire, le responsable syndical a souligné qu'elle était marquée par des problèmes notamment la surcharge dans les lycées situés dans les localités ayant connu des relogements. «Il n'est pas certain que l'année scolaire connaisse une stabilité du fait des problèmes cumulés depuis des années», a-t-il poursuivi. Le secrétaire général du Cnapest élargi, Nouar Larbi, a, de son côté, réitéré l'engagement de son syndicat en faveur du dialogue et de concertation avec la tutelle. Il a, en outre, mis en évidence les dossiers en suspens à ce jour entre les deux parties les qualifiant de «légitimes et indiscutables» appelant le gouvernement par le biais du ministère de l'Education nationale à trouver les solutions idoines aux revendications des syndicats». A une question sur un éventuel recours du Cnapest élargi au débrayage durant l'année scolaire, Nouar Larbi a souligné que la grève «vient en dernière étape du dialogue entre les deux parties». Concernant l'appel et l'engagement de la ministre de l'Education nationale en faveur du dialogue et de la concertation avec les partenaires sociaux à la veille de la rentrée scolaire, le responsable syndical a indiqué «en effet nous avons perçu l'intention sincère de Mme Benghabrit pour trouver les solutions adéquates aux problèmes socioprofessionnels des travailleurs du secteur mais ça reste insuffisant car nous attendons des mesures concrètes de la part du gouvernement». Il s'est dit convaincu que si les choses ne changent pas, la nouvelle année scolaire connaîtra à l'instar des précédentes des perturbations et des problèmes dans lesquels les syndicats n'ont aucun rôle. Il a cité à ce propos les problèmes pédagogiques «pouvant découler du non règlement des problèmes de surcharge des classes et de la mauvaise gestion des structures et des établissements du secteur au niveau local par exemple». Concernant le Conseil des lycées d'Alger, il a souligné que «les responsables du secteur de l'éducation doivent prendre les mesures nécessaires pour régler les problèmes de surcharge des classes, des corps communs et des statuts pour assurer la réussite de la rentrée scolaire 2014-2015». Le secrétaire général du Conseil, M. Idir Achour, a souligné la nécessité d'améliorer les conditions de scolarité des élèves et les conditions de travail des enseignants pour assurer la réussite de la rentrée scolaire. Il a en outre appelé le gouvernement à mettre au point une feuille de route pour régler les problèmes en suspens du secteur de l'éducation. «Je ne doute pas de la capacité de la ministre et sa volonté d'améliorer la situation de son secteur mais elle n'a pas le pouvoir d'engager des reformes pédagogiques du fait des problèmes de gestion au niveau des directions de l'éducation», a-t-il affirmé. Si le Conseil compte aller plus loin durant l'année scolaire, pour obtenir des solutions aux problèmes posés, la même source a indiqué, que la décision revient «aux assemblées générales aux niveau des wilayas, qui prendront dorénavant les décisions sur les modalités de gestion des revendications des travailleurs et des enseignants». De son côté, le président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation, Messaoud Amraoui, a salué les efforts fournis par le ministère pour trouver des solutions aux problèmes sectoriels, les qualifiant «d'insuffisants», ajoutant que «l'important à l'heure actuelle est de réunir les conditions objectives pour la réussite de l'année scolaire et non seulement la rentrée scolaire». Il a en outre ajouté que «nous devons consacrer notre effort au travail éducatif seulement, en évitant les problèmes qui nous traquent depuis 8 ans», appelant les autorités publiques à résoudre les dysfonctionnements des statuts et l'ensemble des autres problèmes». Par ailleurs, M. Amraoui a exprimé la disposition de son syndicat à garantir une année scolaire réussie, où chaque partie se consacre à son travail, pour éviter le scénario des années précédentes. Le président de l'Union nationale des associations des parents d'élèves, agréée dernièrement, Khaled Ahmed, a pour sa part estimé, que la lettre de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, la veille de la rentrée scolaire est «plus que positive à l'heure actuelle» indiquant que son association est «très optimiste pour travailler avec les partenaires sociaux et le ministère pour garantir les conditions favorables aux élèves durant cette année scolaire». Enfin, il a salué les efforts du ministère pour instaurer les bases du dialogue et de la concertation avec les différents syndicats, estimant que cette démarche «est une première dans l'histoire du secteur».


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