Algérie

«Le gouvernement dispose des mécanismes nécessaires pour y faire face»



«Le gouvernement dispose des mécanismes nécessaires pour y faire face»
Les interprétations sur l'effondrement des prix du pétrole ne manquent pas, et ne se ressemblent pas ces derniers temps. Entre l'inquiétude de la presse papier, les explications d'experts parfois peu convaincantes sur les ondes des médias lourds, et les déclarations officielles des responsables algériens, il y a de quoi perdre pied dans une petite mare d'eau.D'après les déclarations de notre ministre des Finances «l'Algérie est en mesure de faire face à la chute des cours du pétrole, qui ont atteint leur plus bas niveau en cinq ans, grâce notamment à ses réserves de change, rassure sans férir Mohamed Djellab, en se basant sur la politique prudentielle menée depuis de nombreuses années par les responsables algériens. A en croire notre ministre, et il n'y a apparemment aucune raison d'en douter, puisque «les équilibres financiers de l'Algérie ne seront pas affectés par la chute des prix du pétrole, étant donné que le gouvernement dispose des mécanismes à même de faire face à ce genre de situation» pour le moins inattendue et combien agressive pour les économies dépendante des seules ressources financières découlant des exportations d'hydrocarbures». Si l'Algérie s'est désendettée par anticipation vis-à-vis de ses créanciers grâce aux envolées spectaculaires des prix du pétrole qui ont duré plus de dix ans, et si l'Algérie avait pu cumuler d'importantes réserves de change évaluée actuellement à 193 milliards de dollars, tout en créant un fonds de régulation des recettes, qui serait aujourd'hui doté à fin juin 2014 de plus de 55 milliards de dollars, lesquels ont été obtenus à la faveur d'un calcul de référence à 37 dollars le baril, pour établir ses budgets, n'en demeure pas moins, que les ambitions de notre pays contenues dans le plan quinquennal d'investissements publics pour 2015-2019 comptabilise la coquette somme de 240 milliards de dollars, qu'il faudra bien épargner pour mener à bien les projets retenus dans ce cadre. 40% de notre PIB (Produit intérieur brut) ressortent des exploitations d'hydrocarbures. S'il y a danger pour l'économie algérienne au cas où les prix seront toujours tirés vers le bas par les traders, et que leur effondrement dure, jusqu'à épuisement du FRR (fonds de régulation des recettes), le péril ne viendrait pas du marché pétrolier, mais plutôt, des 4% de notre facture à l'exportation des produits hors hydrocarbures. Dans ce cas, bien des programmes spéciaux du gouvernement trouveront des difficultés de financement, étant donné, que le FRR est souvent mis à contribution, entre autres dépenses circonstancielles. Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, a affirmé que les investissements publics futurs, notamment dans l'agriculture, l'enseignement, la santé et l'habitat, ne seront pas affectés par le recul des cours du pétrole, sans pour autant préciser durant combien de temps, tout en assurant que le gouvernement disposait des mécanismes nécessaires à relever le défi. N'oublions pas que les ministres des pays membres de l'Opep avaient déclaré que 80 dollars le prix du baril était un prix raisonnable pour toutes les parties.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)