Algérie

Le gouvernement desserre l'étau



Enième rebondissement dans le dossier d'importation de véhicules neufs. Après l'épisode des agréments provisoires, l'étape suivante se profile à travers l'établissement d'un nouveau cahier des charges qui serait, selon le ministre de l'Industrie, Mohamed Bacha, en phase finale. C'est du moins ce qu'il a affirmé, jeudi, lors de la séance plénière consacrée aux questions orales du Conseil de la nation. Nul besoin de rappeler les péripéties et les contradictions qui ont affecté ce dossier, sous le règne de l'ancien ministre qui, au final, a laissé l'activité dans un état de blocage sans précédent, ou ni l'importation ni la fabrication locale n'étaient en mesure de répondre à la demande. D'où l'inévitable passage à un remaniement des décrets promulgués.Dans ce sens, Bacha précise que «la modification du cahier des charges relatif à l'activité d'importation serait en cours, les services procédant au remaniement des décrets exécutifs. Ces derniers, publiés, en 2020 par l'ancien ministre de l'Industrie. Une fois les décrets exécutifs modifiés et validés par les autorités compétentes, ces derniers seront publiés au Journal officiel. Du coup, les opérateurs auront la possibilité de commencer l'activité, ce qui donnera forcément un peu de liberté au marché de l'automobile, en Algérie». Une réaction qui vise à faite table rase de ce qui a été déjà mis en place, pour la gestion de cette activité et apporter de nouvelles facilitation à même de déverrouiller l'activité et la délester du poids des critères administratifs.
Il y a lieu de croire que les nouveaux concessionnaires jouiront, à travers le nouveau cahier des charges, d'un gain de temps considérable, dans la mesure où les simplifications exigées par le président de la République, et les nouvelles dispositions viendront bannir les longues procédures d'obtention de l'agrément final. Elles permettront de donner une nouvelle vision aux opérateurs, qui se distinguera des anciennes par l'efficacité d'une démarche simple, qui repose sur la seule vérification des critères d'éligibilité. À cet effet, le ministre de l'Industrie explique que «le nouveau cahier des charges permettra au gouvernement de contrôler l'activité d'importation des véhicules, mais aussi de réguler le marché, et ce, en mettant en place les pratiques nécessaires pour plus de transparence et de clarté dans ce domaine». C'est précisément ce qui répond aux attentes des clients et des concessionnaires, du fait que sous la vigilance d'une procédure claire et simple, l'activité pourrait atteindre sa vitesse de croisière et impacter le marché d'un équilibre tant recherché et dont l'absence a généré des situations inextricables, laissant le champ libre aux barons de l'importation mafieuse s'installer et de faire le beurre en toute impunité.
Par ailleurs, l'autre volet, le plus important de ce dossier, en l'occurrence la construction automobile, a eu sa part de déclarations, dans la mesure où le ministre n' a pas manqué, lors de son intervention, d'avancer que «tous les décrets en rapport avec l'activité de construction seront remis sur la table. Cela, dans le but de mettre en place la stratégie adéquate pour son lancement. Chose qui pourra, selon le même locuteur, contribuer à la relance économique du pays».


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