Algérie

Le gouvernement d'union se réunit demain à Ghaza



Le gouvernement d'union se réunit demain à Ghaza
A quelques jours de la tenue au caire de la conférence internationale des donateurs pour la reconstruction de Ghaza, le gouvernement d'union nationale se réunit, demain, dans la bande. « C'est un message visant à montrer au monde entier que nous avons un gouvernement qui doit prendre la responsabilité de la reconstruction de Ghaza », a souligné le porte-parole de ce gouvernement, Ihab Bseiso. De nombreuses capitales conditionnent, en effet, leur aide à la bande à l'exercice de l'autorité du gouvernement d'union dans le territoire, dirigé depuis 2007 par le Hamas. Le 23 avril dernier, ce mouvement et le Fatah ont mis fin à la division interpalestinienne. Ils ont signé un accord de réconciliation qui a donné naissance le 2 juin à un gouvernement de consensus national composé de personnalités indépendantes. Cette équipe n'a pas pu prendre ses fonctions à Ghaza, l'été passé, à cause de l'agression israélienne entre le 8 juillet et le 26 août 2014. Les deux mouvements ont pu surmonter leurs différends pendant et après ce conflit. Le 25 septembre, ils ont promis de démontrer leurs bonnes intentions pour assurer sa reconstruction. Tout est normalement préparé pour la réussite de la conférence des donateurs qui aura lieu dimanche prochain au Caire, sous l'égide de l'Egypte et de la Norvège, et à laquelle prendra part le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry. Le coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a annoncé, il y a trois semaines, que son bureau était parvenu à un accord tripartite entre le gouvernement israélien, la direction palestinienne et l'ONU permettant de lancer les travaux de reconstruction. Selon ce responsable onusien, l'accord implique le secteur privé et donne un rôle clef à la direction de Ramallah, en Cisjordanie, dans l'effort de reconstruction. Cette dernière a préparé un plan de trois ans à cet effet et devrait demander une aide de 4 milliards de dollars. Au lendemain de cette rencontre, le Parlement britannique se réunira sur la question de la reconnaissance de l'Etat de Palestine, a annoncé l'ambassadeur palestinien à Paris, Hael al Fahoum. « J'espère que la France, qui est une locomotive sur ce sujet, fera ce geste prochainement », a-t-il dit lundi dernier, suite à la précision du Quai d'Orsay affirmant qu'« il faudrait bien, à un moment, reconnaître l'Etat palestinien ». Son porte-parole, Romain Nadal, était invité à réagir à la décision suédoise de reconnaître l'Etat de Palestine. La nouvelle équipe dirigeante en Suède n'a pas tenu compte de la protestation formelle israélienne critiquant la décision annoncée vendredi par le nouveau Premier ministre suédois Stefan Löfven. Le Premier ministre israélien a également eu droit à une réponse sèche de Washington pour avoir jugé que les prises de position de l'administration Obama sur la colonisation à al-Qods-Est étaient « contraires aux valeurs américaines ». Mener à bien ces constructions « ne pourrait que susciter la condamnation de la communauté internationale » et « éloigner Israël même de ses plus proches alliés », a souligné Josh Earnest, porte-parole de l'exécutif américain. L'occupant israélien se retrouve-t-il isolé sur cette question '




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