Algérie

Le gouvernement apporte son soutien




Ainsi, jusqu'au 31 décembre 2020, sont exemptés de la taxe sur la valeur ajoutée les frais et redevances liés aux services d'accès fixe à Internet, les frais liés à l'hébergement de serveurs web au niveau des centres de données (Data centre) implantés en Algérie et en .DZ (point dz), les frais liés à la conception et au développement de sites web et à la maintenance et à l'assistance ayant trait aux activités d'accès et d'hébergement de sites web en Algérie. Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des TIC, a commenté cette mesure lors d'une récente rencontre avec les journalistes à l'hôtel El Djazaïr, en affirmant qu'elle a été adoptée «sans réticence dans le cadre du développement du contenu numérique». Selon lui, c'est une manière tangible de soutien du gouvernement qui s'est rendu compte du retard dans ce domaine. C'est d'ailleurs un axe majeur dans la stratégie e-Algérie qui encourage aussi dans ce contexte l'open source. Le ministre avait aussi exhorté les ISP et les entreprises à «s'impliquer davantage car le programme e-Algérie ne concerne pas uniquement le MPTIC».
On peut penser aussi que le gouvernement veut revaloriser le point dz qui n'arrive pas réellement à susciter l'intérêt voulu en dépit des campagnes de séduction de Cerist qui le gère depuis juin 1998. Cet état de fait est dû entre autres à une mauvaise prise en charge de la gestion du .dz, aux lourdeurs administratives d'enregistrement et un manque d'opérations de marketing.  
Certains préconisent de lancer une opération marketing très agressive à destination des entreprises en les obligeant lors de l'inscription au CNRC, à présenter une adresse web sous .dz. Un objectif de 350 000 entreprises en .dz est fixé à l'horizon 2013. Ceci aura un impact réel sur le développement des entreprises spécialisées dans la conception de sites web ainsi que dans la création de nouveaux emplois pour les jeunes webmasters.
Le .dz doit avoir la place de vitrine de l'Algérie sur Internet. Concernant les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie, ils sont menacés de lourdes amendes pour les puces non identifiées. Le défaut d'identification de la puce de téléphone mobile par les opérateurs de la téléphonie mobile entraîne l'application d'une amende, à l'encontre de l'opérateur, dont le montant est fixé à 100 000 DA pour chaque numéro non identifié durant la première année de mise en application de la présente disposition. Le montant de cette amende est porté à 150 000 DA, une année après l'entrée en vigueur de la présente disposition.
Cette mesure vise à ne pas revenir à la situation d'anarchie qu'a connu le secteur les années précédentes, obligeant l'ARPT à demander aux opérateurs de faire le ménage.
Cette nouvelle mesure intervient après le classement fin 2009 des puces mobiles comme «équipements sensibles» dont l'utilisation illicite peut porter atteinte à la sécurité nationale et à l'ordre public.
 


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