Le gouvernement libanais a adopté, hier, sa feuille de route politique après des semaines de blocage lié à l'épineuse question de l'arsenal du Hezbollah. La coalition du 14-Mars réclamait que le parti chiite ne soit pas autorisé à agir unilatéralement et que son action soit conditionnée à un aval préalable de l'Etat, ce que refusait le Hezbollah. Les deux parties sont finalement tombées d'accord sur un texte qui prévoit qu'« en vertu de la responsabilité de l'Etat en matière de sauvegarde de la souveraineté, de l'indépendance du Liban et de l'unité de son territoire (...), le gouvernement souligne le devoir de l'Etat de libérer (les territoires libanais encore occupés par Israël) par tous les moyens légitimes ». Contrairement aux feuilles de routes des gouvernements précédents, ce compromis ne confie pas explicitement au Hezbollah la résistance, mais il reconnaît le droit à recourir aux armes hors de l'autorité de l'Etat. Cet arrangement n'a pas pour autant mis fin aux violences confessionnelles. A Tripoli, neuf personnes ont été tuées ces deux derniers jours dans de nouveaux heurts entre le quartier alaouite de Jabal Mohsen et celui sunnite de Bab al-Tebbané.
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Posté Le : 15/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com