Le geste gratuit de Mebarakou

L'expulsion de Mebarakou était amplement méritée. «Retirez-moi cette image choquante», demandait Samy, le patron de la direction des sports de la chaîne télé nationale lors du résumé de la rencontre.En volant plus haut que le joueur marocain et lui collant ses crampons sur le visage n'était certainement pas le geste qui honore son auteur. Une agressivité qui se manifeste fréquemment sur nos stades et ce, juste pour venir à bout de ses adversaires. Le pire dans ces pareilles situations, c'est cette réaction des joueurs et du staff qui protestaient contre la sanction prise à l'encontre de l'auteur de la grave faute. C'est dire que personne ne doit fermer l'?il sur des actes d'incivilités qui dénaturent l'image du club et du sport en général, les lois du jeu qui régissent les textes de la FIFA, souligne-t-on, sont passibles d'exclusion lorsqu'un «joueur se rend coupable d'un acte de brutalité s'il agit ou essaie d'agir avec violence ou brutalité envers un adversaire alors qu'il ne dispute pas le ballon, ou envers un coéquipier, un officiel d'équipe, un arbitre, un spectateur ou toute autre personne, qu'il y ait eu contact ou non». C'est ce qui a été appliqué par l'arbitre tunisien au joueur Mebarakou du Mouloudia. Sa sortie aurait permis au club marocain de profiter de l'infériorité numérique de résister aux contre-attaques du MCA et rentrer ainsi au Royaume avec un nul (1-1)