Algérie

Le général Yala met le cap sur la présidentielle Il met en garde contre un chaos imminent



Le général Yala met le cap sur la présidentielle                                    Il met en garde contre un chaos imminent
Le général, converti à la politique depuis sa retraite militaire en 2005, dresse un constat sévère sur l'état du pays. L'ancien commandant
des forces navales a fait le choix de ne pas créer un parti politique, mais il n'exclut pas de se lancer dans la future bataille pour la présidentielle.
L'intelligence satanique tente, encore une fois, la perpétuation de son système qui a délibérément confisqué les richesses du pays et a froidement réussi la déliquescence de l'Etat, le délitement des fondements de l'unité nationale, la destruction de l'espoir et du rêve algériens et, pire que tout, la mise à mort du patriotisme algérien. Les éléments déclencheurs du chaos sont malheureusement réunis aujourd'hui.» Ce constat sévère sur l'état du pays n'émane pas d'un opposant historique au pouvoir en place mais d'un général à la retraite, Mohamed-Tahar Yala. L'ancien commandant des Forces navales (2002 à 2005) lâche une salve de critiques contre un système de pouvoir qui a réussi l'accomplissement d'«un cahier des charges savamment établi et machiavéliquement exécuté au détriment du peuple algérien», écrit-il dans son «appel pour un pacte national de citoyenneté pour une IIe République».
Le général, reconverti à la politique depuis sa retraite militaire, en 2005, veut être «le sauveur» d'un pays qui, tel un bateau ivre, part à la dérive. Il se dit prêt à «incarner un large mouvement de citoyenneté et prendre toute initiative pour un changement radical». S'il fait le choix de ne pas créer un parti politique, il n'exclut pas, par contre, de se lancer dans la future bataille présidentielle. «Tout est possible, mais à condition que cela se fasse dans un processus transparent», dit-il.
Mathématicien de formation avant son incorporation dans les forces navales en 1968, Mohamed-Tahar Yala a-t-il les moyens et les soutiens nécessaires pouvant lui permettre de résoudre l'infernale équation dans laquelle le pays est enfermé ' «Nous devons et nous pouvons le faire», assure-t-il.
S'il n'aime pas être associé à son ancienne fonction de militaire, M. Yala est convaincu qu'au sein de l'armée, nombreux sont ceux qui partagent largement son analyse de la situation du pays et de l'urgence d'agir ! «Tout comme la société, l'armée est aussi travaillée par les mêmes contradictions», explique-t-il.
Mohamed-Tahar Yala ' un général sans troupe ' qui n'en est pas à son premier assaut contre le pouvoir, dit se placer «au centre des différents courants politiques» et s'adresse «aux citoyens épris de patriotisme».
En filigrane, dans l'appel de cet ancien général, ressort la nécessité d'en finir avec le pouvoir de Bouteflika dont le mandat prend fin en avril 2014. Si le projet auquel il dit travailler depuis quelques années n'a pas encore pris une forme finale, le natif d'El Flaye (Béjaïa) estime que son engagement est loin d'être un baroud d'honneur.


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