Algérie

Le Général Othmani Tahar, chef de la 2e région de la Gendarmeri nationale



Le Général Othmani Tahar, chef de la 2e région de la Gendarmeri nationale
Le général Othmani a précisé que "le crime existe depuis la nuit des temps. Notre devoir est de réduire le nombre, mais attention !...""Il n'y a pas de crime parfait. Aux enquêteurs, aux experts et techniciens de la police judiciaire et à la justice de procéder à un interrogatoire poussé du témoin silencieux qui est la scène du crime", a déclaré le général Othmani Tahar, chef de la IIe Région de la Gendarmerie nationale à l'occasion de la rencontre régionale sur "La gestion de la scène du crime". Tout d'abord, le procureur de la République du tribunal d'Arzew a défini la scène du crime et les différents intervenants : "C'est le lieu du crime. Des fois, la victime a été transportée d'un lieu à un autre ou plus. Donc, la scène du crime, c'est tous ces différents lieux. Les intervenants sont celui qui découvre la dépouille et informe les services de sécurité, la Protection civile, l'équipe médicale, les enquêteurs et le médecin légiste qui peuvent pénétrer dans la zone rouge de la scène du crime par sa délimitation." Quant aux étapes du traitement du dossier, on passe par le PR, la PJ, les techniciens et experts de la police scientifique, puis c'est au tour du juge d'instruction à qui revient la charge d'inculper la ou les personnes soupçonnées ou déclarer l'arrêt des poursuites. Plusieurs intervenants ont donné tous les détails sur "la gestion de la scène du crime". Cependant, le président du tribunal militaire a axé son intervention sur la terminologie des mots "preuve" et "informations recueillies" des différentes investigations : "Dire preuve, cela prouve que l'inculpé est le vrai coupable, alors que seule la justice, après pleine conviction du contenu du dossier, peut trancher sur la culpabilité de l'inculpé et sa condamnation." C'est une perche lancée au général Othmani Tahar qui a précisé : "Le crime existe depuis la nuit des temps. Notre devoir est de réduire le nombre, mais attention, nous risquons de condamner un innocent selon les indices et les ?preuves' en notre possession. Alors, la vigilance est de mise." Du coup, la scène du crime est très importante pour la suite de l'enquête. Il faut noter l'obligation de préserver la scène du crime afin d'éviter d'effacer ou détruire des indices ou des empreintes, prendre les témoignages des premiers témoins et ne rien laisser au hasard.N BNomAdresse email




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