Algérie

Le général Mohamed Lamari inhumé hier à Alger


Un hommage a été rendu hier au défunt ancien chef d'état-major de l'armée, Mohamed Lamari, au cimetière de Ben Aknoun sur les hauteurs d'Alger.

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, les présidents de l'APN et du sénat, Abdelaziz Ziari et Abdelkader Bensalah, le président du Conseil constitutionnel Boualem Bessaïh ainsi que plusieurs ministres étaient présents à l'enterrement du général major, décédé lundi des suites d'une crise cardiaque à Tolga (Biskra).

Etaient également présents à l'enterrement de Lamari, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia, le chef d'état-major de l'armée Gaïd Salah, le directeur de la police nationale, Abdelghani Hammel, le frère du président de la République, Saïd Bouteflika, ainsi que le directeur de cabinet de la présidence, M. Guendil. Des responsables de partis politiques, à l'image d'Amara Benyounès, président de l'UDR, ont pris part aux obsèques. Les chefs des régions militaires ont presque tous fait le déplacement dans la capitale pour rendre un dernier hommage à l'ancien patron de l'armée.

Il fallait jouer hier des coudes pour accéder au petit cimetière où est enterré l'ancien général major Larbi Belkheir.

La dépouille de Mohamed Lamari a été acheminée par ambulance juste après la prière d'Edhor.

Une foule nombreuse attendait, dans un froid polaire, l'arrivée du défunt qui a eu tous les honneurs militaires. Une troupe de l'armée de terre lui a rendu hommage.

«T'en fais pas, tu as laissé derrière toi des hommes», dira quelqu'un dans la foule quand le corps du défunt a été mis en terre.

Le défunt a voué toute sa vie à l'institution militaire.

Mohamed Lamari était connu particulièrement dans les années 1990 en dirigeant l'armée et en menant une lutte implacable contre les groupes terroristes qui sévissaient à travers le pays.

Le défunt est à l'origine de la mise sur pied, dès son installation à la tête de l'état-major de l'armée en 1993, d'une troupe composée de quelque 15.000 militaires et qui avaient la charge de «traquer» les terroristes.

Mais ce qui l'avait rendu célèbre au niveau du public, c'est incontestablement la conférence de presse qu'il avait animée l'été 2002 en exhibant sa fiche de paie pour répondre aux détracteurs de la grande muette.

Les Algériens garderont de lui l'image d'un homme qui a conduit les troupes de l'armée nationale populaire dans les pires moments de l'histoire de l'Algérie contemporaine.


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