Algérie

Le gaz pour Ben M'hidi et les Platanes



Ce n'est qu'une question de temps, et les localités de Ben Mhidi et des Platanes, se verront enfin raccordées au gaz naturel. Il nous reste juste à attendre l'achèvement des opérations de rénovation, actuellement en cours, sur le gazoduc devant desservir ces lieux. Nous estimons que dans tous les cas de figure, le branchement du gaz se fera bien avant la fin de l'année en cours ». Ce sont là les déclarations du directeur de la Sonelgaz lors d'un récent entretien. Il précisera par ailleurs que le réseau de distribution dans ces deux localités est presque achevé. Il tiendra à lancer un appel aux habitants bénéficiaires de ces deux localités en ces termes : « J'invite à cette occasion les citoyens à faire appel, pour leurs installations intérieures, à des entreprises homologuées par Sonelgaz et qu'ils insistent pour que ces entreprises leur délivrent un certificat de garantie. » Pour le récurrent problème des coupures intempestives du courant électrique qui pénalisant depuis plusieurs années les habitants de cette région, le directeur dira : « Nous avons opté, dans le cadre du plan directeur national, pour renforcer le réseau de ces localités.Un poste injecteur vient d'y être installé et nous poursuivons nos efforts pour trouver une assiette foncière devant abriter un autre poste. Il est vrai que le réseau est souvent agressé, soit directement et souvent d'une façon indirecte. Il faut préciser à ce sujet que la rétrocession de l'énergie électrique affaiblit énormément le réseau et nous cause d'énormes problèmes. Nous estimons également qu'avec le raccordement au gaz, la consommation de l'énergie électrique aura certainement à baisser, ce qui allègera le réseau. » En attendant la concrétisation de ces projets, les habitants de Ben Mhidi, de Fil-Fila et des Platanes ont encore de longues nuits à passer dans l'obscurité et le froid. La consommation de bougies et de bouteilles de gaz butane restera, jusqu'à la réalisation effective de ces projets, un lourd fardeau, car si certains nantis peuvent se permettre de telles dépenses, la grande majorité des habitants arrive difficilement à joindre les deux bouts. Osons seulement espérer que la fin de ce calvaire est proche !


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