Le Gabon pour la deuxième fois

Le président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou élimine l'Algérie. Le Gabon sort vainqueur de cette opération de la Coupe d'Afrique des nations de 2017. Il aura pour tâche de remplacer la Libye, qui n'est pas en mesure d'organiser l'événement en raison des tensions qui déchirent toujours le pays.Il s'agit de la deuxième fois que ce pays a eu cet honneur de l'organiser puisque la première fut en 2012 avec la Guinée équatoriale. Un choix décidé par cet homme au caractère dictatorial, qui n'a jamais supporté la marque algérienne. Cette marque qui l'aveugle et qui le désoriente. Le Camerounais Hayatou semble croire connaître tout, et impose tout avec son bâton, qui se fissure au rythme du poids de ses années. Son souci est de ne pas quitter ce royaume de la CAF avant d'avoir ruiné cette instance et remis ses clés à ceux qui vivent sous son parapluie aux couleurs de la FIFA. L'Algérie a joué le jeu avec ce monstre, elle s'est montrée supérieure et plus intelligente que sa carrure cicatrisée par les rames du fauteuil de la Confédération africaine de football. Ne pas accorder l'organisation de la CAN-2017 à l'Algérie, c'est vouloir lâcher son message en direction du continent africain, en l'occurrence, un avertissement aux autres. «C'est moi qui décide... la commission n'est que folklorique. Il claironne sa force et surtout le démontre en menant au bâton les 14 membres de la commission. L'Algérien s'attendait à un tel résultat, Hayatou crache son venin sur l'Algérie tout en se faisant plier devant Blatter pour qu'il puisse bénéficier de sa bénédiction, dont ses actes froissent déjà sa carrure. Le refus de l'attribuer en Algérie, n'est autre qu'un travail de sape dirigé par ce m(...) qui ne fait plus peur. Ceux qui sont derrière lui ressemblent obligatoirement, adoptent sa méthode de travail, poursuivent à la trace ses consignes, ce qui signifie que la CAF n'est pas sortie du bourbier. Le Gabon accueille non seulement la CAN mais aussi Hayatou. En attendant l'Algérie continuera à construire ses infrastructures, accélérer ses réalisations et à ouvrir d'autres chantiers pour que le sport en Algérie ne reste pas soudée aux objectifs d'Issa le Camerounais. Il reste cependant que le dossier restera ouvert pour comprendre un peu plus sur ce qui n'a pas fonctionné.