C'est finalement le Gabon qui aura l'insigne honneur d'abriter la prochaine édition de la Coupe d'Afrique des nations en 2017, au grand dam de tous les Algériens et plus particulièrement les férus de la balle ronde qui ne s'attendaient pas à cette désignation qualifiée de véritable surprise quand on sait que l'heureux lauréat a déjà à son actif la co-organisation avec la Guinée-équatoriale de la CAN 2012, soit cinq années après, alors que l'organisation d'un tel événement remonte à 1990 pour l'Algérie.Le verdict est tombé hier en marge des travaux de l'assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF) qui s'est tenue dans la capitale égyptienne, Le Caire, et ce après le vote des treize membres sur les dix-neuf que compte l'exécutif de la CAF conformément à ses statuts, l'annonce ayant été faite par le président de la CAF, Issa Hayatou. Donc c'est un véritable camouflet qu'aura essuyé notre délégation présente au Caire pour défendre le dossier algérien, notamment le ministre des Sports et le président de la FAF Mohamed Raouraoua et relayés par d'autres acteurs du mouvement sportif national qui n'ont pas cessé de crier sur tous les toits avant le jour «J» que des trois dossiers en concurrence, celui de l'Algérie était le plus complet et le plus fiable. Partant de là, où se situe la faille 'Et pourtant l'Egypte s'est retirée de la course car n'ayant aucune chance, en raison de la situation sécuritaire dégradante dans ce pays, ce qui favorisait l'Algérie qui pouvait compter sur un allié de poids. Fort du soutien de l'Egypte et du travail de lobbying du président de la FAF Mohamed Raouraoua au niveau de certaines fédérations outre les bonnes relations politiques entretenues avec des pays subsahariens, ajoutez à cela ce ballet diplomatique à El Mouradia ces dernières semaines, personne ne doutait un seul instant quant aux chances de l'Algérie d'organiser la CAN 2017. Malheureusement, ce ne sera pas le cas et ce qui est pénalisant à plus d'un titre est que l'Algérie doit patienter pour postuler à l'organisation de sa deuxième CAN après celle de 1990 où elle a remporté le seul titre à son palmarès. Car outre 2017, les trois CAN suivantes ont été déjà attribuées au Cameroun (2019), à la Côte d'Ivoire (2021) et la Guinée. Il est clair aussi que d'autres paramètres pouvaient jouer en défaveur du dossier algérien, à savoir l'affaire Ebossé qui n'a pas été effacée des mémoires africaines outre la recrudescence de la violence sur nos terrains. En somme, la balle se trouve dans le camp de nos responsables qui doivent au plus vite éclairer nos lanternes quant à cet échec alors que tous les indicateurs plaçaient l'Algérie grande favorite pour organiser cette 31e édition de la CAN.
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Posté Le : 09/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com