Algérie

Le front social en ébullition



Le syndicat des postiers et le CNES des enseignants universitaires promettent le 14 de ce mois un débrayage à l'échelle nationale. Comme attendu, cet évènement est inscrit dans l'ordre du jour de l'IntersyndicaleLe syndicat des postiers et le CNES des enseignants universitaires promettent le 14 de ce mois un débrayage à l'échelle nationale. Comme attendu, cet évènement est inscrit dans l'ordre du jour de l'Intersyndicale
Il n'y a pas que le secteur de l'Education qui est en grogne, ceux des postiers et des universitaires sont dans un mouvement de tourmente que la grève de ce mercredi promet de nouveau une mobilisation des troupes. Pour le CNES, il s'agit d'un appel à «tous les enseignants à participer à la grève nationale du 14 février 2018 et à observer des rassemblements devant les sièges des wilayas».
Le CNES considère que cette action est inscrite depuis quelques semaines par l'Intersyndicale. La participation du CNES à ce débrayage national d'une journée est significative à plus d'un titre. Selon le bureau national de ce syndicat, le point central est le ««licenciement abusif et non fondé des enseignants et de leurs représentants syndicaux dans plusieurs universités ». Le syndicat dénonce « les entraves aux libertés syndicales et les nombreuses répressions dont sont victimes les syndicalistes, à l'image de la répression qui s'est abattue sur les médecins résidents».
En effet, à chaque protestation pacifique des enseignants, «le recours des pouvoirs publics à la justice pour avorter tout mouvement contestataire, pourtant, garanti par la Constitution» est l'option choisie. Le CNES qui avait vécu un malaise au sein de sa corporation en se divisant en deux ailes, a pu dépasser les querelles intestines pour adhérer au large mouvement de l'Intersyndicale, histoire de resserrer les liens avec d'autres organisations syndicales. Il ne laisse pas tomber ses revendications socioprofessionnelles telles que "la revalorisation des salaires, le droit à un logement décent et le statut de l'enseignant universitaire".
Ce dernier point semble être le point nodal puisque les statuts promulgués jusque-là ne sont pas, de l'avis des syndicalistes, satisfaisants. Les déboires dont se débat l'université sont devenus à la longue la résultante d'un malaise chronique que le ministère de tutelle tente de les expédierd'un tour de main. La même situation est vécue dans le secteur dela Poste où le syndicat des postiers va observer la journée de protesta du 14 de ce mois. Les postiers s'insurgent contre le licenciement « arbitraire » de leurs deux collègues en 2014, et ce, malgré la décision de justice sommant la direction de les réintégrer.
LeSNAP estime que « les manoeuvresvisant à restreindre son champ d'action ont échoué ». Pourtant, la ministre Houda Imène Feraoun a assuré il y a quelques jours que « le secteur de la Poste sera prioritaire en terme de prise en charge de ses doléances ». Mais comment aboutir à un dialogue du moment que le DG de la Poste refuse de discuter sur le point concernant l'activité syndicale. Quant auxautres organisations syndicales à l'instar du Snateg de Sonelgaz, la liberté de l'exercice syndical est entoile de fond la revendication essentielle. Reste à prévoir la réaction des pouvoirs publics face à une action collective qui se fera entendre.
Il n'y a pas que le secteur de l'Education qui est en grogne, ceux des postiers et des universitaires sont dans un mouvement de tourmente que la grève de ce mercredi promet de nouveau une mobilisation des troupes. Pour le CNES, il s'agit d'un appel à «tous les enseignants à participer à la grève nationale du 14 février 2018 et à observer des rassemblements devant les sièges des wilayas».
Le CNES considère que cette action est inscrite depuis quelques semaines par l'Intersyndicale. La participation du CNES à ce débrayage national d'une journée est significative à plus d'un titre. Selon le bureau national de ce syndicat, le point central est le ««licenciement abusif et non fondé des enseignants et de leurs représentants syndicaux dans plusieurs universités ». Le syndicat dénonce « les entraves aux libertés syndicales et les nombreuses répressions dont sont victimes les syndicalistes, à l'image de la répression qui s'est abattue sur les médecins résidents».
En effet, à chaque protestation pacifique des enseignants, «le recours des pouvoirs publics à la justice pour avorter tout mouvement contestataire, pourtant, garanti par la Constitution» est l'option choisie. Le CNES qui avait vécu un malaise au sein de sa corporation en se divisant en deux ailes, a pu dépasser les querelles intestines pour adhérer au large mouvement de l'Intersyndicale, histoire de resserrer les liens avec d'autres organisations syndicales. Il ne laisse pas tomber ses revendications socioprofessionnelles telles que "la revalorisation des salaires, le droit à un logement décent et le statut de l'enseignant universitaire".
Ce dernier point semble être le point nodal puisque les statuts promulgués jusque-là ne sont pas, de l'avis des syndicalistes, satisfaisants. Les déboires dont se débat l'université sont devenus à la longue la résultante d'un malaise chronique que le ministère de tutelle tente de les expédierd'un tour de main. La même situation est vécue dans le secteur dela Poste où le syndicat des postiers va observer la journée de protesta du 14 de ce mois. Les postiers s'insurgent contre le licenciement « arbitraire » de leurs deux collègues en 2014, et ce, malgré la décision de justice sommant la direction de les réintégrer.
LeSNAP estime que « les manoeuvresvisant à restreindre son champ d'action ont échoué ». Pourtant, la ministre Houda Imène Feraoun a assuré il y a quelques jours que « le secteur de la Poste sera prioritaire en terme de prise en charge de ses doléances ». Mais comment aboutir à un dialogue du moment que le DG de la Poste refuse de discuter sur le point concernant l'activité syndicale. Quant auxautres organisations syndicales à l'instar du Snateg de Sonelgaz, la liberté de l'exercice syndical est entoile de fond la revendication essentielle. Reste à prévoir la réaction des pouvoirs publics face à une action collective qui se fera entendre.


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