C'est une éventualité envisageable, la proposition de s'allier avec le FFS émanant du plus grand gagnant des législatives,en l'occurrence, le FLN. Abdelaziz Belkhadem, le patron du FLN, a, en effet, affirmé au lendemain des législatives : «Si cela ne dépendait que de moi, je contracterais une alliance avec le FFS.» «L'Algérie a besoin d'un parti à tendance nationaliste», a-t-il souligné. Une «proposition» qui a tout de suite été prise au sérieux par le FFS. «Notre parti a pris très au sérieux cette proposition indirecte que nous allons discuter dans le fond et dans la forme», nous dit une source. Celle-ci s'est montrée «favorable» à des alliances afin «d'impulser une dynamique dans la Chambre basse du Parlement et de réhabiliter la pratique politique». Notons que cette alliance, si elle est concrétisée, permettra au FFS de trouver en cette même Assemblée une opportunité de concrétiser son projet de toujours, à savoir une Assemblée constituante.
Par ailleurs, le pouvoir, toujours en quête de crédibilité, en impliquant ce parti dans la composante gouvernementale, soignera son image vis-à-vis de ses partenaires étrangers d'autant que les socialistes sont de retour au pouvoir en France. Rappelons enfin que le parti d'Aït Ahmed n'en serait pas à sa première participation au gouvernement et encore moins à sa première alliance avec le FLN.
Des ministres FFS ont pris part au gouvernement de Mouloud Hamrouche en 1990, alors que des alliances locales entre les deux partis ont été déjà scellées à Béjaïa et à Tizi Ouzou.
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Posté Le : 26/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com