Algérie

Le froid surchauffe la mercuriale


Les petites bourses sur la braise Le mauvais temps qui sévit dans le Constantinois depuis maintenant des semaines pour ne pas dire des mois, n?en finit vraisemblablement pas d?apporter son lot de désagréments et de tracas. Ce sont les petites bourses qui pâtissent actuellement le plus des répercussions des intempéries sur les niveaux de la mercuriale. Indubitablement, les retours saccadés des mauvaises conditions climatiques et de la neige ne font plus parler les enfants uniquement. Les adultes s?y mettent aussi, mais cette fois-ci pour aborder la question des prix des fruits et légumes qui atteignent des seuils affolants. Comme les éclaircies qu?a connues Constantine n?auront duré en fin de compte que très peu de temps, les prix affichés ne varieront que sensiblement durant l?hiver faisant ainsi du jour de marché un jour pour le moins qu?on puisse dire « redouté » par de nombreux ménages. Pour illustration de cette flambée extraordinaire de la mercuriale, un tour dans certains marchés couverts de la ville renseigne plus que jamais sur les cours des fruits et légumes. Commençons par le marché ex-Ferrando où les prix affichés des produits de consommation courante laissent souvent les acheteurs perplexes. La pomme de terre, l?oignon ainsi que la carotte et le navet affichent 45 DA. La tomate quant à elle et selon son calibre et sa couleur vacille entre 40 et 45 DA. La stupéfaction persiste si l?on considère la laitue qui gravite autour des 70 DA tandis que le chou-fleur et l?artichaut se rapprochent des 80 DA. Considérée par la force des choses comme étant des aliments de luxe, la courgette à 120 DA, le piment piquant également au même prix, l?aubergine et le poivron doux tous les deux à 140 DA ne sont même plus envisagés par les acheteurs. Même les herbes aromatisées telle que la coriandre, le persil et le céleri se font rares et également chères puisque qu?on obtiendra que quelques branches pour 10 DA. Les fruits ne sont également pas en reste de cette surchauffe qui gagne les marchés. Les oranges et les clémentines, à l?instar des bananes depuis le début de la saison, ne descendent pas sous la barre des 85 DA, les pommes quant à elles présentes en abondance sur les étals se vendent à environ 150 DA/kg. L?espoir de trouver pour moins cher ailleurs ne reste cependant qu?une illusion pour certains habitués des marchés Boumezzou ou Daksi réputés pour leurs prix imbattables. Patauger dans la boue et subir la foule au niveau du dernier marché cité demeurent peine perdue puisque l?on ne remplira pas mieux son couffin ici. Certes, tout le monde connaît les problèmes de transport rencontrés par les fournisseurs ainsi que l?accès devenu difficile aux champs par temps de pluies et de neige, néanmoins nul n?est dupe quant à la forte spéculation des marchands qui profitent de l?occasion qui s?offre à eux...
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