Cette déclaration vient conforter celle émise par le président de la Chambre des représentants libyenne (Parlement), qui a annoncé le début des travaux relatifs à la préparation de la loi pour l'élection du président directement par le peuple, prévue le 24 décembre prochain en Libye.La dernière réunion du Forum du dialogue politique libyen tenue dernièrement à Genève n'a pas échoué, a fait observer samedi Jan Kubis, l'envoyé spécial de l'ONU en Libye, notant qu'il appartient à présent au Parlement et haut conseil d'Etat de préparer la législation nécessaire et de travailler à la clarification des bases constitutionnelles pour la tenue des élections à leur date prévue, le 24 décembre prochain.
Cette déclaration vient conforter celle émise par le président de la Chambre des représentants libyenne (Parlement), qui a annoncé le début des travaux relatifs à la préparation de la loi pour l'élection du président directement par le peuple, prévue le 24 décembre prochain en Libye. Lors de sa rencontre avec l'envoyé spécial du secrétaire général pour la Libye, Jan Kubis, Aguila Saleh a confirmé que la Chambre des représentants avait commencé à préparer la loi pour élire le président directement, en plus de répartir les circonscriptions électorales à travers le pays pour assurer le déroulement des élections à temps.
Cela fait suite à l'ouverture de l'opération des inscriptions des électeurs, qui se poursuit jusqu'au 31 juillet, selon l'annonce qui en a été faite par le président de la haute commission électorale libyenne (HNEC), Imad Al-Sayah, qui a souligné la nécessité d'une base constitutionnelle pour l'organisation des élections en Libye et qui a émis le souhait que "les Libyens parviendront très prochainement à se procurer cette base constitutionnelle".
Cela étant, les nouvelles autorités de transition libyennes, issues du processus onusien, ont du pain sur la planche pour préparer le terrain devant conduire à ces élections, prévues le 24 décembre, en raison de la résurgence de rivalités entre l'Ouest et l'Est qui, elles, sont à l'origine d'une série d'échecs concédés sur le chemin de la réunification des institutions.
L'échec du Forum du dialogue politique, tenu à Genève, en Suisse, à adopter une règle constitutionnelle sur la base de laquelle se tiendront les élections, a été précédé par l'échec de rouvrir à la circulation la route côtière reliant l'est à l'ouest du pays. Mais voilà que la Chambre des représentants échoue également à adopter le budget soumis à son examen par le gouvernement, bien qu'il s'agisse d'un outil nécessaire pour la gestion des affaires de l'Etat, la satisfaction des besoins des citoyens, le paiement des salaires et le financement des préparatifs pour les prochaines élections.
Au-delà des raisons invoquées pour cela, qui sont à rechercher dans la rivalité entre l'ex-Gouvernement d'union nationale et l'homme fort de l'Est, en l'occurrence Khalifa Haftar, ces échecs répétés démontrent à quel degré est réduite la marge de man?uvre du gouvernement de Debeïbah pour préparer les conditions de la tenue des élections générales, notamment présidentielle, et pour mettre fin à l'instabilité politique et éloigner le spectre de la reprise des armes qui a été maintes fois brandi par Haftar en guise de moyen de pression pour accéder au pouvoir.
A. R.
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Posté Le : 12/07/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar RAFA
Source : www.liberte-algerie.com