1959 : Sacha Distel, un chanteur pas très connu à l'époque, va se produire au Casino d'Alger. le directeur lui dit : «Je vous paye pour chanter une heure et votre spectacle dure 57 minutes, vous ne pouvez pas chanter !» Alors le chanteur prend sa guitare et, en 5 minutes, écrit les paroles d'une chanson qui sera appelée «Scoubidou». Elle sera le succès de la soirée et va lancer sa carrière.Dans les années 1970, Patrick Hernandez était presque inconnu jusqu'à ce qu'il compose la chanson disco Born to be alive, en 1979, un peu à contre-c?ur. «Amateur fou des Beatles, je considérais le terme disco comme un gros mot. Mais bon, sur les conseils d'oreilles expertes, j'ai essayé. Et c'est devenu un tube planétaire. Mieux, un standard, la référence d'une décennie», se souvient-il.
Vendu à plus de 25 millions d'exemplaires, le titre, qui reste le plus diffusé en discothèque dans le monde, continue à faire la fortune de Patrick Hernandez. «Lorsque je me lève le matin, je sais déjà que je vais gagner entre 800 et 1 500 euros dans la journée (?) C'est une fourchette large parce que si demain, une grande marque américaine veut la chanson pour une pub, évidemment, on sera dans la frange haute», confie-t-il à Gala.
«Ce titre m'a permis de faire une télé par-ci, d'être appelé par tel pays, demandé pour tel film ou tel concert privé par-là, explique-t-il. À dose homéopathique, comme j'aime.»
Le succès (et la fortune) vient, parfois, quand on s'y attend le moins.
K. B.
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Posté Le : 06/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kader Bakou
Source : www.lesoirdalgerie.com