Des bénévoles qui se mobilisent au profit des plus démunis, des médecins à la retraite qui reprennent du service, des dons d'opérateurs économiques et même d'hommes politiques, l'implication de la société civile...Des bénévoles qui se mobilisent au profit des plus démunis, des médecins à la retraite qui reprennent du service, des dons d'opérateurs économiques et même d'hommes politiques, l'implication de la société civile...
Alors que l'épidémie du coronavirus continue sa progression, de nombreuse actions de solidarité, déclinées sous diverses formes, se manifestent à travers plusieurs endroits du pays. Partout, des initiatives, comme dans de nombreux villages en Kabylie, dans les Hauts-Plateaux et les grandes et petites villes, se multiplient pour sensibiliser sur les risques de l'épidémie, mais également pour faire respecter les mesures barrière etapporter assistance aux familles nécessiteuses.
La plus touchée par l'épidémie et soumise à un confinement total, la ville de Blida a bénéficié d'un élan de solidarité extraordinaire de la part des Algériens. Outre l'acheminement des aides alimentaires et autres effets vestimentaires, elle a également bénéficié de dons en matériels médicaux pour ses hôpitaux. Des aides qui proviennent autant de citoyens anonymes que de certaines assemblées locales et autres organisations de la société civile. Le Club des entrepreneurs de la Mitidja (Ceimi), qui regroupe les chefs d'entreprises de la région de Blida, est en première ligne pour apporter l'aide aux populations confinées, en distribuant des aides aux habitants et des équipements aux hôpitaux de la wilaya. Dans plusieurs villes et villages, des campagnes de solidarité voient le jour. A Oran, des médecins et des pharmaciens sont mobilisés pour collecter du matériel médical aux hôpitaux.
Toujours dans la capitale de l'Ouest, des volontaires, le propriétaire d'un restaurant et des chefs d'entreprises offrent des repas aux personnels de santé. Au village Raffour à l'est de Bouira où le comité du village local veille non seulement sur le strict respect du confinement et mène une campagne de sensibilisation sur le danger du virus, mais a mis en place une commission chargée d'apporter de l'aide à toutes les familles démunies. Pour certains opérateurs économiques et hommes d'affaires, la solidarité s'exprime à travers des dons en espèces au profit du fond national dédié à la lutte du coronavirus ou en moyens matériels. C'est le cas du P.-dg de Cevital qui s'estengagé à importer des respirateurs artificiels ou encore Djillali Mehri qui a fait don d'un demi-million de dollars. La compagnie Alliance Assurances et le groupe Iris, basé à Sétif, ont annoncé leur participation à l'effort national de solidarité pour lutter contre le coronavirus Covid-19. La société Venus a décidé de fabriquer du gel hydroalcoolique et d'approvisionner gratuitement les hôpitaux de Blida.
A Bejaia, le P.-dg de la laiterie Soummam, Hadj Lounis Hamitouche, a offert huit ambulances médicalisées pour le secteur de la santé de la wilaya. A Bouira, c'est un anonyme qui a décidé d'offrir trente millions de dinars au secteur de la santé. A Mila, un bienfaiteur dont l'identité n'a pas été révélée, a équipé un hôpital en équipementsnécessaires. Partout dans le pays, des centres de formation professionnelle se mobilisent pour fabriquer des bavettes et les offrir aux personnels de santé. Les hommes politique ne sont pas en reste. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a décidé de faire don d'un salaire en signe de solidarité avec les efforts déployés par l'Etat pour combattre le coronavirus. Les ministres, les officiers-généraux et les officiers supérieurs de l'ANP, les cadres de la DGSN lui ont emboîté le pays. D'autres hommes politiques ont fait la même chose comme Ali Benflis, Abdelaziz Rahabi, Azzeddine Mihoubi, Abdelkader Bensalah? Il y a aussi certains groupes parlementaires, les sénateurs, les ministres et même les officiers de la Protection civile.
Les travailleurs de Sonatrach ont également décidé de faire don d'une journée de leurs salaires. Toutefois, certaines aides se font de manière anarchique et ostentatoire, touchant parfois à la dignité de certaines familles. D'où la récente instruction du Premier ministre à l'adresse des walis pour organiser cette solidarité et "mettre fin à la médiatisation des opérations de distribution de produits." Mais au vu de l'élan qui s'exprime, les Algériens font de nouveau preuve de leur attachement à une valeur ancestrale qui cimente la Nation.
Alors que l'épidémie du coronavirus continue sa progression, de nombreuse actions de solidarité, déclinées sous diverses formes, se manifestent à travers plusieurs endroits du pays. Partout, des initiatives, comme dans de nombreux villages en Kabylie, dans les Hauts-Plateaux et les grandes et petites villes, se multiplient pour sensibiliser sur les risques de l'épidémie, mais également pour faire respecter les mesures barrière etapporter assistance aux familles nécessiteuses.
La plus touchée par l'épidémie et soumise à un confinement total, la ville de Blida a bénéficié d'un élan de solidarité extraordinaire de la part des Algériens. Outre l'acheminement des aides alimentaires et autres effets vestimentaires, elle a également bénéficié de dons en matériels médicaux pour ses hôpitaux. Des aides qui proviennent autant de citoyens anonymes que de certaines assemblées locales et autres organisations de la société civile. Le Club des entrepreneurs de la Mitidja (Ceimi), qui regroupe les chefs d'entreprises de la région de Blida, est en première ligne pour apporter l'aide aux populations confinées, en distribuant des aides aux habitants et des équipements aux hôpitaux de la wilaya. Dans plusieurs villes et villages, des campagnes de solidarité voient le jour. A Oran, des médecins et des pharmaciens sont mobilisés pour collecter du matériel médical aux hôpitaux.
Toujours dans la capitale de l'Ouest, des volontaires, le propriétaire d'un restaurant et des chefs d'entreprises offrent des repas aux personnels de santé. Au village Raffour à l'est de Bouira où le comité du village local veille non seulement sur le strict respect du confinement et mène une campagne de sensibilisation sur le danger du virus, mais a mis en place une commission chargée d'apporter de l'aide à toutes les familles démunies. Pour certains opérateurs économiques et hommes d'affaires, la solidarité s'exprime à travers des dons en espèces au profit du fond national dédié à la lutte du coronavirus ou en moyens matériels. C'est le cas du P.-dg de Cevital qui s'estengagé à importer des respirateurs artificiels ou encore Djillali Mehri qui a fait don d'un demi-million de dollars. La compagnie Alliance Assurances et le groupe Iris, basé à Sétif, ont annoncé leur participation à l'effort national de solidarité pour lutter contre le coronavirus Covid-19. La société Venus a décidé de fabriquer du gel hydroalcoolique et d'approvisionner gratuitement les hôpitaux de Blida.
A Bejaia, le P.-dg de la laiterie Soummam, Hadj Lounis Hamitouche, a offert huit ambulances médicalisées pour le secteur de la santé de la wilaya. A Bouira, c'est un anonyme qui a décidé d'offrir trente millions de dinars au secteur de la santé. A Mila, un bienfaiteur dont l'identité n'a pas été révélée, a équipé un hôpital en équipementsnécessaires. Partout dans le pays, des centres de formation professionnelle se mobilisent pour fabriquer des bavettes et les offrir aux personnels de santé. Les hommes politique ne sont pas en reste. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a décidé de faire don d'un salaire en signe de solidarité avec les efforts déployés par l'Etat pour combattre le coronavirus. Les ministres, les officiers-généraux et les officiers supérieurs de l'ANP, les cadres de la DGSN lui ont emboîté le pays. D'autres hommes politiques ont fait la même chose comme Ali Benflis, Abdelaziz Rahabi, Azzeddine Mihoubi, Abdelkader Bensalah? Il y a aussi certains groupes parlementaires, les sénateurs, les ministres et même les officiers de la Protection civile.
Les travailleurs de Sonatrach ont également décidé de faire don d'une journée de leurs salaires. Toutefois, certaines aides se font de manière anarchique et ostentatoire, touchant parfois à la dignité de certaines familles. D'où la récente instruction du Premier ministre à l'adresse des walis pour organiser cette solidarité et "mettre fin à la médiatisation des opérations de distribution de produits." Mais au vu de l'élan qui s'exprime, les Algériens font de nouveau preuve de leur attachement à une valeur ancestrale qui cimente la Nation.
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Posté Le : 09/04/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com