Semble-t-il, on se chamaille dans le sérail politique. Les complots n'y manquent pas. Une nouvelle mode qui a fait son apparition depuis ce fameux matin où un «génie» avait découvert l'astuce du redressement. Cette journée devrait faire partie des annales de la strate partisane.
Dès lors, certaines têtes qui tenaient encore tête à leurs militants ont repris leurs vieilles méthodes sous le slogan : «servir la République». Reste à savoir s'ils ne cèderont pas au chant des sirènes. On a beau dire que les financiers dirigent le monde, que les politiciens sont leurs vassaux, ce n'est pas faux, mais rien ne vaut d'émarger dans ce milieu médiatisé, où le pouvoir joue le rôle d'excitant et d'aphrodisiaque. Certes, c'est modeste de se présenter du peuple, encore faut-il éviter la formation de cercles d'excellence qui ne sauraient se confondre avec les moutons et autres individus imprévisibles et moutonniers. Ceux-ci votent, et c'est suffisant. Le reste de leur temps, ils le consacrent à des tâches précises. Les gens au-dessus du lot s'attachent aux fonctions publiques et se lancent dans la politique. On est persuadé que l'engagement est l'action la plus haute à laquelle l'homme puisse prétendre. La dépolitisation n'est que passagère. Le militantisme ' C'est une autre histoire. Ce qui me rappelle quelques traits d'un certain footballeur politique qui est passé par ces sentiers battus où la loquacité l'emporte sur la réflexion. C'est un bonhomme qui a la fâcheuse habitude de froncer ses sourcils. Quand il se regarde dans l'un des miroirs dorés de son appartement de fonction, il se dit que tant de réceptions, tant de déjeuners n'auront pas été vains ; du moment qu'on a investi la haute sphère où l'ambition est le pain quotidien. A propos de nourriture, lui, c'est un fan des dîners au méchoui, et puis, ce qui l'intéresse, c'est de percer dans la carrière des politiciens pour jouir de tous les privilèges diplomatiques. D'ailleurs, il a longtemps hésité entre le monde des affaires et le monde des politiciens. Il pourra toujours se reconvertir dans les stratégies feutrées après. D'ailleurs, il rêve de se reconvertir plus tard dans le monde des investisseurs spéculateurs, palper des millions et afficher un train de vie en adéquation avec son standing. Pour le moment, il préfère rester dans les alcôves politiques. Fréquenter les gens extraordinaires ne peut que profiter, ne serait-ce que pour conférer des relations et apprendre. On «s'instruit» bien davantage au contact de «réussites» qu'avec le commun des mortels. Toutefois, il ne s'est jamais posé de questions. Quand on est footballeur politique, il est mauvais de se poser des questions. On rate des buts et on manque ses passes. Donc, il a continué à dribbler hors du terrain. Sur le terrain, le dribble est l'art magique, qui vous vaut l'admiration des adversaires et l'éloge des supporters. Cela ne va pas sans susciter la jalousie des autres. Les défenseurs ont peur de lui. Maintenant, le voilà démasqué pour ses dribbles en dehors des terrains. Alors, ce soir là, ce fut le dilemme : oublier ses projets et ses rêves ou chercher, dans un ultime effort, à recoller les morceaux de son parti ' Ni l'une ni l'autre solution : il a créé un nouveau parti.
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Posté Le : 08/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com