Chaque jour, les médias nous abreuvent de nouvelles, les débats s'enchaînent et chacun y va de son entrevue ou de son point de presse à la radio comme à la télévision.Cette fois, c'est Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue de football professionnel qui dessine son horizon, du reste de quoi sera fait son futur. Il pose ses dés et annonce son départ pour 2019. Son mandat n'aurait souffert d'aucun mal qui aurait pu enrhumer sa gestion. Sauf peut-être, dira-t-il la question de la domiciliation. «Les stades posent une sérieuse contrainte pour la Ligue au niveau du Centre. Il était toujours difficile pour nous de trouver des stades pour abriter les matches de l'USM El-Harrach, en Ligue 1 Mobilis, et du RC Kouba, dans la Ligue 2 Mobilis». Pour le président de la Ligue, les saisons n'ont pas connu de tracas qui bloqueraient l'avancée de son programme. Que redoute-t-il alors ' Si ce n'est les effets ou les retombées de ce lourd dossier de la domiciliation. Il citera le cas d'El Harrach, qui est, selon ses dires, partiellement réglé. Une excellente nouvelle pour ses supporters. Cette démarche exige une mobilisation des dirigeants de ce club pour lever les dernières réserves émises par la commission d'homologation, confie-t-il à notre confrère de Compétition. La balle est donc dans le camp de la direction du club, «j'invite la direction harrachie à faire l'essentiel pour permettre la mise en exploitation de la tribune amovible, réservée habituellement aux supporters des équipes visiteuses». Ce travail colossale engagé par la Ligue de football professionnel ne relève pas de ses prérogatives, mais face à une situation de blocage, il fallait jouer aux pompiers, c'est ce qui a été fait. L'interview aura ainsi permis à Kerbadj de rappeler que son souci et celui de son bureau est de veiller au développement du football professionnel qui reste si difficile à réaliser. Il faudrait arrêter peut-être de montrer du doigt la LFP. Des opérations sont menées pour éviter à ce que la marmite n'explose, ces opérations visent à stabiliser le foot et à lui donner tout son sens, mais face à ces sueurs, des clubs préfèrent s'attendre à ce que les autres fassent leur boulot. Il cita un cas, lequel est loin d'être isolé : «Les supporters du RC Kouba, dont les dirigeants ne travaillent pas assez pour régler leur problème de domiciliation, en veulent à leur direction et non pas à la Ligue. Je vous cite la domiciliation du dernier match du RCK à El-Harrach. 24 heures avant le match, les autorités d'El-Harrach refusent de faire jouer le match de Kouba au stade du 1er-Novembre de Mohammadia. Je mes suis retrouvé alors obligé d'intercéder et de contacter le wali et le wali délégué pour trouver une solution d'urgence. La fermeture du stade de Benhadad nous a posé de sérieux problèmes». Est-ce un fait nouveau ' Pas du tout, des cas pareils se manifestent un peu partout. Mais le doigt accusateur montre la LFP. Est-ce normal ' Sur ce trajet de la discussion, on évoque le cas de l'enceinte Benhadad. Le président semble perdu, il n'arrive toujours pas à maîtriser ce dossier ' Divers sons de cloches lui crèvent le tympan. «Je ne comprends pas le problème de ce stade. Tantôt on me dit que les travaux de la pose d'un nouveau tartan sont achevés, tantôt on me parle seulement du début de l'opération.» Une danse de promesses qui fait plus de bruits que de concrétisations. Une question qui fait l'objet de débat à tous les niveaux : «Pourquoi avez-vous alors décalé d'une semaine la 13e journée programmée initialement les 24 et 25 du mois courant ' Sa réponse ne fait pas dans le détail elle se justifie d'elle-même : «C'est moi qui ai pris la décision. Ce n'est pas normal de faire subir aux forces de l'ordre plus qu'elles n'en peuvent.» La violence, elle ne peut échapper à de pareils débats. Puisqu'elle est omniprésente, elle s'impose et aucun remède ne semble l'anéantir. Il le reconnaît, mais que faudrait il faire ' «La violence prend toutefois une tendance baissière. Je suis, par ailleurs, dégoûté par l'apparition d'une autre forme de violence, celle verbale. J'évoque le cas de l'entraîneur du CRB qui remet en cause l'amour des supporters à leur équipe. Cela risque de nous mener à des conséquences dramatiques. Au stade du 5-Juillet lors du match de l'équipe nationale, des joueurs ont été maltraités. Est-ce normal ' Les matches de championnat sont gangrenés par des propos déplacés de certains supporters. Il faut absolument trouver les bonnes solutions pour raffiner le comportement des supporters dans les stades.» Voilà une alerte à ne pas négliger. Enfin, la question du contrat des droits TV rompu avec Dzaïr TV a été résilié, l'affaire est en justice affirmera-t-il. En conclusion, le président de la Ligue de football professionnel confirmera que ses relations sont excellentes avec les clubs et les différentes structures du football national. Je continuerai à assumer mes fonctions jusqu'à la fin de mon mandat en 2019. Après, il va falloir me trouver un successeur». Fin de la partie.
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Posté Le : 19/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com