Algérie

Le Fonds de régulation n'est que partiellement sollicité



Intervenant  lors d'une rencontre à  Alger avec les opérateurs économiques sur les dispositions de la loi de finances 2011, M. Zoubeidi a souligné qu'il y a également des recours aux financements bancaires pour financer ces déficits, la vocation première du FRR étant de parer à  d'éventuels chocs extérieurs et de soutenir par la même la dépense publique. Basée sur un prix de référence de 37 dollars le baril de pétrole, la loi de finances 2011 induit un déficit budgétaire de 1300 milliards de dinars.
Le FRR, qui sert en partie à  combler ce déficit, accumule actuellement des disponibilités évaluées à  4842 milliards de dinars. Ce niveau d'encours, précise le cadre du ministère des Finances, permet de couvrir trois années de déficits du Trésor, garantissant ainsi la viabilité de la dépense publique sur le moyen terme et, donc, la conduite des immenses plans d'équipement engagés dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014.
Ceci étant, de l'aveu même de M. Zoubeidi, le gros de la dépense publique va dans l'infrastructure et la croissance économique reste tirée par les ressources de l'Etat. «La croissance doit àªtre le fait de l'entreprise», a-t-il conclu, sachant que la viabilité de la ressource publique reste vulnérable aux aléas du marché pétrolier.
Relance du Conseil de la fiscalité
Interpellé par certains opérateurs économiques au sujet du Conseil national de la fiscalité, qui reste inopérant depuis sa création il y a une dizaine d'années, le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouia, a annoncé qu'il sera relancé dans les mois à  venir.
A la question de savoir si les mesures de soutien des prix du sucre et de l'huile pourraient àªtre reconduites au-delà du mois d'août, le DGI s'est contenté de répondre que la décision sera prise à  point nommé. Quant à  la question du contentieux fiscal lié au cas de l'opérateur de téléphonie Djezzy, M. Raouia a répondu que l'affaire suit normalement son cours.   


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