Le foncier sous la loupe des chercheurs

Le colloque tenu, les 25, 26 et 27 du mois en cours, à l’institut des sciences islamiques, s’est axé sur les enjeux fonciers de la gouvernance urbaine et le rôle des institutions, l’étalement et le renouvellement urbain face au foncier et enfin sur l’habitat et le foncier urbain. Le rendez-vous auquel ont pris part des chercheurs venus des universités algériennes, mais aussi du Cameroun, du Congo-Kinshasa, de France, de Jordanie et de Syrie, s’est donné pour objectifs d’élaborer des stratégies pour une bonne gouvernance du foncier, impliquer tous les acteurs de la ville dans la gestion du foncier et enfin faire la lumière sur l’évolution du marché foncier. Des questions prioritaires d’autant que le foncier occupe l’actualité tant la demande, qui s’est accélérée à la faveur de la dynamique sociale et la relance économique, l’a placé comme enjeu central, source de tension et de rente. «Dans ce contexte, des enjeux émergent et nécessitent d’appréhender cette problématique foncière dans nos villes», écrivent encore les organisateurs. Plus de soixante communications ont été données, suivies de débats riches et constructifs. Mais le grand absent de ce rendez-vous scientifique, les autorités locales, qui en dépit de la sensibilité du sujet et son importance dans la gouvernance, ont choisi d’ignorer le colloque, tout comme le rectorat.