Le FNJS dénonce l'utilisation de l'islam et de la Révolution à des fins électorales

Le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a dénoncé, vendredi à Alger, l'utilisation de l'Islam et de la Révolution à des fins politiques ou électorales lors de la campagne en cours pour les prochaines législatives.
Intervenant lors d'un tournoi de jeux d'échecs organisé par le parti à Bordj El Kiffan (Alger) à cette occasion, M. Bounedjma a appelé ses pairs des autres formations politiques à "ne pas faire de surenchère sur l'histoire, la religion ou la démocratie" et à adopter plutôt "la franchise" dans leur relation avec le citoyen. Certains partis politiques adoptent un discours qui vise à semer le doute quant au patriotisme des uns et l'islam des autres , a-t-il dit.
Le chef du FNJS s'est longuement attardé sur les problèmes de la jeunesse, critiquant à cet égard les dispositifs actuels de soutien à l'emploi et les lourdeurs administratives dans le traitement des dossiers des demandeurs de crédits, ainsi que la bureaucratie dans la gestion. Pour lui, les législatives du 10 mai prochain constituent une opportunité pour opérer ce changement à travers les urnes sans "donner de fausses illusions aux citoyens pour gagner les voix des électeurs".
"Je ne promets un logement ou un emploi à qui que ce soit, car le rôle d'un député consiste à légiférer pour le meilleur et non pas à attribuer tel ou tel bien ou service", a-t-il expliqué.
Le FNJS, dont le programme est fondé sur la fidélité au serment des martyrs, aspire à réaliser la justice sociale qui constitue sa priorité, d'où la nécessité de "la protection des franges vulnérables contre le pouvoir des détenteurs des capitaux", a-t-il dit.
M. Bounedjma, après avoir expliqué l'importance des prochaines législatives et leur impact sur la stabilité du pays, a exhorté les citoyens à participer "massivement" aux élections du 10 mai et "barrer ainsi la route aux partisans du boycott .