Le flop Les JO de Londres ont donné à réfléchir aux décideurs

La tournure que prend en ce moment la participation des athlètes algériens aux jeux Olympiques de Londres repose de nouveau et sérieusement la problématique du sport dans notre pays. Déjà réduite à 39 athlètes puis frappée par le double scandale de dopage ' y compris dans le football ' et de vol chez Dacathlon, la délégation algérienne est bien partie pour revenir bredouille de son voyage londonien, comme en témoigne la débâcle depuis le début de ces joutes.
Du coup, tout le monde s'est aperçu que le sport va mal, au même titre que d'autres secteurs, sauf que le sport ne peut se cacher à cause de la compétition internationale qui met en évidence à chaque occasion ses avancées ou sa régression. En voulant professionnaliser le football, l'Etat a voulu mettre fin à l'affairisme et à la médiocrité, tout en espérant une élévation du niveau et permettre à la locomotive du sport roi de tirer le reste. Surtout que c'est ce dernier qui a «tué» les autres disciplines, d'où cette obligation de redresser la situation. Et l'une des décisions de l'Etat : la reprise en main de la question du sport et de la jeunesse. C'est dans ce cadre-là que le MCA va réintégrer la Sonatrach pour bénéficier d'une assise populaire et d'une politique de performance autrement réfléchie, et à l'abri des besoins financiers qui ont souvent freiné son développement. Et si demain réforme il y a, le MCA devra être à la pointe et le leader de cette relance, comme ce fut le cas avec tous ces champions du monde et olympiques qu'il a enfantés ou accueillis et qui ont valu à l'Algérie ses lettres de noblesse.