Algérie

Le FLN souffre d'une crise financière aiguë



Le secrétaire général du Front de libération nationale, Abou El Fadhl Baâdji , a fait savoir que son parti fait face à une crise financière aiguë, a rapporté le site Algérie 1. La source a indiqué que les caisses du l'ancien parti au Pouvoir ou du Pouvoir sont vides. Difficile à croire dans la mesure où le SG du FLN s'est exprimé à l'occasion de la session ordinaire du Comité central du parti tenu dans le luxueux Centre international des conférences (CIC) à Club des Pins. Il est inconcevable qu'un parti qui souffre de crise financière réunisse ses membres au CIC où le coût de la location d'une salle est onéreux, ajoute la source. Le SG du FLN, selon la même source, s'inquiète déjà du problème des salaires des permanents du parti, à savoir les employés des 120 mouhafadhas et 1 700 kasmas du FLN à travers le territoire national. Le FLN qui bénéficiait de l'argent de l'Etat était un appareil structuré à travers l'ensemble des wilayas et communes du pays grâce à l'argent du Trésor public, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Par ailleurs, le CC du FLN qui s'est réuni ce samedi au CIC a désigné les 15 membres de son Bureau politique où l'on notera le retour de l'ancien président de l'APN déchu de force, Said Bouhadja. Aujourd'hui, le FLN, ex-parti unique jusqu'en 1990, domine, avec le RND, les assemblées élues (Assemblée nationale, Sénat et assemblées communales). Il est devenu au cours des vingt dernières années un tremplin pour des affairistes. Les Algériens l'ont ainsi surnommé le parti de la « chkara », qui désigne le sachet noir rempli d'argent utilisé pour s'acheter une bonne place dans les listes de candidatures à la députation. Parti historique de l'Algérie indépendante depuis 1962, mais aussi devanture politique du régime, la formation est contestée dans son existence même. Après la démission d'Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, qui était officiellement président du FLN, les appels à classer le sigle du parti au patrimoine national commun et à interdire son exploitation partisane se sont multipliés.


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