«Le FLN se porte bien»

Le secrétaire général du Front de libération nationale, Abdelaziz Belkhadem, nie toujours la crise qui secoue son parti depuis plusieurs mois et préfère parler qualifier le mécontentement de militants de signe de «bonne santé».
Il s'exprimait hier à Relizane, où il a animé un regroupement régional devant les militants de la région ouest du pays qui lui sont restés fidèles. Il a déclaré à ce propos que «le FLN se porte bien», soulignant que dans son parti, il n'y a pas de démissions collectives mais on continue à y militer, contrairement, selon l'orateur, à d'autres formations politiques qui font des annonces de «recrutement» de militants sur les colonnes des journaux. Abdelaziz Belkhadem mise sur les deux catégories, les jeunes et les femmes, et ceci en application de l'historique discours du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 8 mai 2012, lors de la commémoration des évènements historiques du 8 Mai 1945. Pour le SG du FLN, il est primordial que la concurrence entre les formations politiques soit basée sur les propositions des uns et des autres, et fustige ceux qui font de «fausses promesses». Pour lui, les insultes doivent cesser tout en soutenant que «l'insulte est l'arme des faibles». Belkhadem a pour la première fois dévoilé quelques-unes des propositions économiques de son parti à l'occasion de ces législatives. Comme il a invité d'autres partis à faire de même pour que le citoyen puisse choisir, selon lui, sur la base des idées de chacun des concurrents. Le «printemps arabe» n'est pas valable pour le cas de l'Algérie, c'est juste «une ingérence sous couvert de la démocratie et des droits de l'homme» pour le ministre d'Etat qui n'a pas manqué de lancer aux détracteurs de l'Algérie que «notre souveraineté n'est pas à négocier». Pour clore son intervention, Belkhadem a déclaré en insistant que le FLN restera la première force du pays.