«Le FLN restera la première force politique en Algérie»

Au troisième jour de la campagne pour les législatives du 10 mai, le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a animé un meeting populaire au niveau de la maison de la culture Ali-Zaamoum devant une foule compacte, venue de plusieurs régions de la wilaya.
Après le ratage dans la diffusion de l'hymne national, c'est la tête de liste de l'ex-parti unique qui prendra la parole pour fustiger ceux qui veulent décréditer Belkhadem, les qualifiant de personnes égoïstes qui ne cherchent qu'à assouvir leur propres envies. De son côté, M. Belkhadem est revenu sur les différentes étapes qu'a vécues l'Algérie durant les 22 ans du multipartisme. Il considère que les prochaines joutes n'ont rien à voir avec les précédentes, compte tenu de la conjoncture et des changements effectués dans plusieurs pays à l'instar de la Tunisie, la Libye, l'Egypte, le Yémen et récemment le Mali. Le contexte a beaucoup changé, dira le conférencier, même à l'intérieur du pays avec les tentatives de déstabilisation manigancés en janvier 2010 ou encore en septembre dernier à travers les appels à l'intifadha lancées sur Facebook. Des tentatives déjouées par les Algériens qui ont fait preuve de maturité. Ces mêmes personnes attendent que les Algériens tournent le dos au pouvoir et aux élections du 10 mai. Le SG du FLN reste toutefois optimiste, il dira que les élections seront remportées par le FLN, en considérant que la présence des observateurs confirmera le bon déroulement des élections qui démontreront encore une fois que le FLN demeure la première force politique en Algérie. Belkhadem égratignera les partis nouvellement agréés, des partis créés du jour au lendemain, sans programme et sans vision et perspective pour le pays, contrairement au FLN qui est un modèle de gestion et de force de propositions. Il dira, par ailleurs, que l'Algérie est connue pour ses positions justes et son soutien aux causes justes, ce qui fait d'elle une cible. Pour revenir au niveau local, il estime que le FLN véhicule un programme économique national, qu'il faudrait désormais changer de mentalité malgré la conjoncture particulière due à la crise mondiale et la croissance du taux de chômage, et que son parti tablera sur le soutien à la production et non à la consommation'