Algérie

Le FLN réitère son appel à revoir le code communal et la loi électorale



Le parti du Front de libération nationale (FLN) a réitéré par la voix de son Secrétaire général, Abou El Fadhl Baâdji, mardi à Alger, la nécessité de revoir le code communal et la loi électorale, en vue d'assurer "le respect de la démocratie et la préservation des voix des électeurs".S'exprimant lors d'un point de presse qu'il a animé au terme de la réunion du bureau politique du parti, M. Baâdji a indiqué que l'installation des assemblées locales issues des élections du 27 novembre dernier, a connu "un blocage qui a mené à l'apparition d'alliances fondées sur les intérêts", relevant la nécessité de "respecter la volonté populaire, en permettant au parti qui a remporté la majorité des voix, de présider l'assemblée élue".
A l'occasion, M. Baâdji a fait part de "sa satisfaction" des résultats obtenus par le parti dans les dernières échéances qui l'ont classé, a-t-il dit, "premier en dépit des obstacles et de la tentative de le déstabiliser".
Concernant les élections de renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation, prévues le 5 février prochain, le Secrétaire général a indiqué que le FLN "est prêt à participer aux échéances avec des candidats probes, tout en éloignant l'argent sale, comme c'était le cas dans les législatives de juin et les locales de novembre dernier".
Répondant à une question sur le sort des militants du parti qui se sont portés candidats sur d'autres listes, M. Baâdji a indiqué que la question "sera examinée, au cas par cas, en vue de connaître les raisons qui les ont poussés à agir de la sorte.
Concernant la date du congrès national du parti, le Secrétaire général a réaffirmé que "sa tenue interviendra après le parachèvement de l'édifice institutionnel et la finalisation de l'organisation de toutes les échéances électorales".
Dans un autre contexte, le bureau politique du parti a réitéré "son soutien absolu aux positions de l'Etat algérien", valorisant "sa position responsable dans la riposte aux provocations de certaines parties françaises".
Il a estimé que les relations algéro-françaises "sont tributaires de la reconnaissance et de l'excuse de la France officielle pour ses crimes, ainsi que du respect de la souveraineté et des institutions de l'Etat algérien".


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)