Algérie

Le FLN met le cap sur la présidentielle



Après avoir décidé de reporter son congrès extraordinaire pour après l'élection présidentielle, le Front de libération nationale (FLN) s'engage résolument dans la préparation de cette échéance. L'instance dirigeante du parti a en effet décidé de tenir une rencontre nationale, le 9 février prochain, regroupant tous les responsables et cadres du parti, en vue de préparer la campagne électorale pour la présidentielle du 18 avril 2019. S'exprimant lors d'une réunion des membres de l'instance, tenue lundi au siège du parti, Mouad Boucharab, coordonnateur de l'instance, a fait savoir que «cette rencontre nationale réunira tous les militants et cadres du parti, ainsi que les élus et les responsables de ses structures sans exclusion aucune», ajoutant qu'elle constituera «un véritable coup d'envoi des préparatifs de la présidentielle», a écrit le FLN sur son site électronique. Le FLN a entamé, a-t-il souligné, la phase des préparatifs de la prochaine échéance, réitérant sa confiance en le président de la République et président du parti, Abdelaziz Bouteflika, pour poursuivre la mise en œuvre de son programme prometteur. Il s'est dit attaché à impliquer tous les cadres et militants du parti dans la campagne électorale, estimant qu'il s'agit d'un «message clair pour l'application des orientations du Président Bouteflika visant à resserrer les rangs du parti et rassembler tous ses militants», affirmant que «la responsabilité de la réussite de la campagne électorale incombe à tous les militants du FLN à travers tout le territoire national». Par ailleurs, l'instance dirigeante du parti a émis une décision d'amnistie au profit du sénateur Abdelwahab Benzaim, «outre la réhabilitation de son image, en annulant toutes les sanctions disciplinaires prises auparavant à son encontre par l'ancienne direction du parti qui avait décidé son exclusion du comité central». Hier, Bouchareb, tout en rappelant le report du Congrès «pour qu'on soit tous derrière le candidat du parti», a révélé la mise en place d'une instance pour «diriger la campagne du candidat du FLN». Il n'est cependant pas allé jusqu'à nommer le président de la République comme «candidat du parti», se contentant de rappeler l'appel du FLN au chef de l'Etat pour poursuivre sa mission et que le parti est «derrière son fort programme». Cette instance, composée de ministres FLN et d'anciens ministres, de tous les cadres du parti, des sénateurs et des députés, sera composée de commissions. Chaque commission aura son président. Bouchareb a cité notamment la commission de l'information et de la communication, car «la communication est une arme moderne et redoutable». Le FLN met donc le cap sur la présidentielle qu'il prépare activement en attendant que le chef de l'Etat se prononce sur le sujet. Plusieurs chefs de partis (14 plus exactement) ont, pour rappel, postulé à la candidature, selon le ministère de l'Intérieur. En tout, cent trente-neuf (153) postulants à la candidature à l'élection présidentielle du 18 avril prochain, ont procédé au retrait des formulaires de souscription de signatures individuelles, selon la même source, qui précise que «les opérations se poursuivent au fur et à mesure que les demandes sont formulées».


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