Le FLN, FFS, RND, RCD, une coalition qui s'impose tant à l'APC qu'à l'APW

De tous temps les élections locales ont constitué un challenge de taille que se disputent les partis du FFS et du RCD talonnés par ceux de la coalition et timidement par les partis islamistes et les indépendants. C'est généralement cette mosaïque s'est toujours imposée comme toile qui domine la bataille électorale. Ces partis qui s'avèrent constituer une majorité des scrutins qui faut-il le préciser ne s'expriment qu'à concurrence de la moitié parfois bien moins du corps électoral.Cette bataille qui change d'un scrutin à l'autre donnant tantôt la majorité à l'un ou à l'autre partis est restée sans conséquence sur la présence même de ces partis aux seins même des assemblées élues, où souvent la cohabitations s'est avérée parfois difficile à mettre en ?uvre. C'est à ce titre que plusieurs communes et même l'APW ont connu des gels et des fonctionnements difficiles. Quoi qu'il en soit la carte politique locale renseigne à juste titre que les scrutins passés sont restés inchangés et fidèles aux partis y implantés. C'est à ce titre que c'est le FFS qui a toujours raflé les mises en se classant en tête. Lors du scrutin de 2012, il a remporté 20 sièges à l'APW et 22 communes, talonné à la grande surprise aux communales par des indépendants qui se sont assuré 13 communes. Suivi de par Le FLN et RCD qui comptent 9 sièges chacun à l'APW et 7 communes pour le RCD et 5 pour le FLN, quant au RND il en comptera 5 sièges à l'APW. Cette composition quelque peu bousculée par les indépendants qui sont rentrés en force dans le prochain scrutin du 23 novembre prochain, s'il risque de secouer quelque peu le cocotier, le ferait au détriment des partis en place et notamment les dominants, qui ont concouru notamment au gel de l'APW qui s'est caractérisé par un dysfonctionnement continuel étalé sur toute la durée du mandat. La commune de Barbacha, d'Akbou...pour ne citer que celles là, qui ont vécu également des paralysies amplifiées. Si les enjeux peuvent varier ici et là, la commune de Béjaïa n'échappe pas à ces luttes qui pourraient également l'affecter et revoir une redistribution de ses cartes. Deux partis ont jusque là dominé ses espaces, le FLN trône depuis deux mandats déjà à la tête de l'exécutif communal, quant au FFS, il règne sur l'hémicycle de L'APW, bien qu'avec une majorité relative. Le FLN qui compte reprendre cette institution a invité comme tête de liste le président de cette institution, et pour l'APC c'est l'actuel président M.Mérouani qui est reconduit. L'APC de Béjaïa est très convoitée autant par les partis, que par des indépendants, on retrouve en course le RCD qui a misé sur M. Rachid Mansouri, dont le frère Mohamed dit Hamou conduit une liste indépendante : Ensemble pour Bougie. Le FFS a misé sur M. Merzougui, le RND sur M.Mendi, le RPR qui fait sa première rentrée a mis en tête de liste M.Hihat, l'autre liste qui porte le slogan évocateur « Debout Béjaïa » est pilotée par M. Djama. Le scrutin s'avère des plus serré pour une ville ou l'abstention et boycott est toujours le premier gagnant, en une ville belle et rebelle qui attend que des transformations radicales et la mise en ?uvre de plusieurs projets structurants qui la mettrait à niveau et lui redonnerait tout son lustre et sa splendeur dont il s'est toujours prévalu.